Si de leur côté, les éditeurs ne semblent pas empressés de trouver une solution trop hâtive, les discussions ont commencé dans une atmosphère qui n’est pas des plus sereines. Depuis hier matin, les pourparlers entre les représentants de Borders et plusieurs gros éditeurs américains vont bon train, bien qu’aucun commentaire n’ait été formulé de part ou d’autre.
La première condition pour le libraire est que ses partenaires acceptent des paiements différés. Plus qu’une condition, un impératif. Qui en dit cependant long, alors que pendant ce temps, la valeur des actions ne cesse de perdre de précieux points. Il faut ainsi obtenir un financement d’un côté, une temporisation de l’autre, et entre les deux, jongler avec un taux d’endettement – à ne surtout pas dépasser…
Vous en voulez encore ?
En parallèle, certaines maisons se posent la question de savoir si elles continueront d’approvisionner le libraire en ouvrage au cours des prochaines semaines. Manifestement, des éditeurs ont déjà décidé de couper les vivres.
Et comme l’atmosphère n’est pas encore assez tendue, Barnes & Noble vient d’en rajouter une couche. Mary Ellen Keating, porte-parole, considère que les règles du jeu, qui seront fixées entre les éditeurs et Borders, devraient pouvoir s’appliquer à tous les autres revendeurs. Si les maisons accordent un délai au libraire, alors il serait logique que B&N, de même que les indépendants, en jouissent également.
L’occasion, finalement, de repenser les conditions de collaboration entre les uns et les autres, pour parvenir peut-être à un nouvel équilibre entre les maisons et les boutiques de brique et de mortier, estiment les indépendants.
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