Le rapport épingle évidemment, comme cela avait été préssenti, les recherches d'économies réalisées par BP. Mais il vise tout autant l'ensemble des intervenant concernés, dont Transocean et Hallibutron. Et donne aussi une part de responsabilité aux services de contrôle de l'Etat, qui n'ont pas joué leur rôle.
Il apparaît donc que les principales causes sont :
- Un manque de communication, interne aux entreprises, tout autant qu'entre les intervenants sur le projet ;
- Une recherche d'économies, réduisant les moyens humains, les contrôles et expertises ;
- Une situation générale, et récurrente, ne permettant pas la mise en oeuvre d'un véritable contrôle croisé, nécessaire à la sécurité des opération.
Le rapport, qui souligne que les conditions sont réunies pour que cet incident puisse se reptroduire, soulève la question du rôle de l'Etat et des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre.