Après des réécoutes, des rayures, des choix cornéliens et des "je tranche mais demain je regretterai peut-être", voici les dix disques qui m'ont marqué cette année :
1/ The Black Keys - Brothers
Oui, forcément, le monumental disque du duo de Akron a tout balayé sur son passage. Simple d'accès mais pointu, impeccablement produit et avec des chansons proprement monumentales, ce "Brothers" a installé le groupe dans la sphère des très grand groupes, et en plus, le succès public semble être au rendez-vous !
A lire sur The Black Keys : la chronique de "Brothers", le compte-rendu du concert au Bataclan
2/ Emily Jane White - Ode to Sentience
Beaucoup semblent reprocher à la Californienne de ne pas réussir à retrouver le dépouillement de "Dark Undercoat". Pourtant, elle n'a jamais aussi bien chanté, a su alléger ses morceaux par rapport à "Victorian America" pour n'en garder que la beauté, portée par une voix qui s'affirme de plus en plus.
A lire sur Emily Jane White : la chronique de "Ode to Sentience"
3/ The Tallest Man on Earth - The Wild Hunt
C'est tout simple en apparence, mais le Suédois n'a pas son pareil pour, seulement avec sa guitare et son cœur, faire de son disque un sommet d'intensité, tour à tour rageur, flamboyant ou déchirant ("Love Is All" est bouleversante...)
A lire également sur The Tallest Man on Earth : la chronique de "The Wild Hunt", le compte-rendu du concert du Krakatoa
4/ Arcade Fire - The Suburbs
Oui, certes, le disque est long, oui, il y a quelques morceaux un peu en retrait, mais le groupe a gardé une ardeur, une envie contagieuses, et ne s'est pas privé pour aller explorer quelques nouveaux territoires ("Month of May", "Sprawl II (Mountain Beyond Mountain)").
A lire sur également sur Arcade Fire : le compte-rendu du concert de Lyon, la chronique de Ju sur DODB
5/ Motorama - Alps
Alors là, je ne m'y attendais pas du tout : je n'avais pas fait gaffe à ce groupe de new wave, et pourtant tellement pop, tellement mélodique. Ils viennent de Russie, donnent plus ou moins leur disque, et ce "Alps" a tout du classique, porté par un souffle intense et une classe jamais démentie.
A lire également sur Motorama : la chronique de "Alps" sur Arbobo
6/ Shannon Wright - Secret Blood
Encore une belle réusite au crédit de Shannon Wright. La Floridienne a cette fois-ci réussi un disque qui mêle à la perfection les ruades dont elle est capable avec des moments plus... sinon légers, mais dont la colère est plus sournoise.
A lire également sur Shannon Wright : la chronique de "Secret Blood", le compte-rendu du concert d'Angoulême
7/ The Daredevil Chistopher Wright - In Deference to a Broken Back
Excellente surprise que le disque de ce groupe venu de la ville de Eau Claire, Wisconsin. Entre folk et pop, harmonies et ambiances champêtres, humour noir et saynètes rigolotes, cet album (nommé d'après le séjour hospitalier d'un des membres du groupe pour des problèmes de dos) procure un plaisir aussi puissant que durable.
A lire également sur The Daredevil Christopher Wright : la chronique de "In Deference to a Broken Back", le compte-rendu des concerts à Bordeaux
8/ Phantom Buffalo - Cement Postcard With Owl Colours
Leur gentillesse et leur disponibilité n'ont d'égales que leur talent à écrire de petites chansons aux confins de la pop indé US, avec des tas de tiroirs, de petites subtilités qui font du disque une très belle réussite. Et c'est signé des amis de Microcultures, en plus :).
A lire également sur Phantom Buffalo : la chronique sur POPnews de "Cement Postcard With Owl Colours", le compte-rendu du concert en appartement et à l'Heretic.
9/ Alina Orlova - Laukinis Suo Dingo
Elle est aussi belle que talentueuse, et si l'on connaissait la propension des pays scandinaves à nous offrir des artistes talentueux, la Lituanie nous a offert une chanteuse à la voix incroyable, qui ne s'en contente pourtant pas puisqu'elle fait montre de beaucoup d'audace dans des chansons aussi courtes que séduisantes.
A lire également sur Alina Orlova : la chronique de "Laukinis Suo Dingo", le compte-rendu du concert à Paris
10/ Aloe Blacc - Good Things
Découvert grâce au lobbying de Twist, défricheur hors pair, j'ai été conquis par la classe de ce sacré bonhomme, qui a à peu près tout pour lui (il est beau, danse bien, chante encore mieux), et a signé un deuxième album rempli de classe sans jamais être autre chose qu'accessible et touchant.
A lire également sur Aloe Blacc : le compte-rendu du concert à Bordeaux, la chronique de Twist