Les responsables des quotidiens nationaux français l'assurent : l'actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise.
Un kiosque parisien Les responsables des quotidiens nationaux français l’assurent : l’actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise. AFP/Archives - Hocine Zaourar">Un kiosque parisien Les responsables des quotidiens nationaux français l’assurent : l’actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise. AFP/Archives - Hocine Zaourar">Un kiosque parisien Les responsables des quotidiens nationaux français l’assurent : l’actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise. AFP/Archives - Hocine Zaourar">Un kiosque parisien Les responsables des quotidiens nationaux français l'assurent : l'actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise.AFP/Archives - Hocine ZaourarLe siège du Monde à Paris le 24 juin 2010 Cela fait 20 ans que je suis au Monde, j’ai pratiquement toujours été sur l’international. Je n’ai pas l’impression que la place qu’on lui accorde ait baissé , juge de son côté Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction. AFP/Archives - Thomas Samson">Le siège du Monde à Paris le 24 juin 2010 Cela fait 20 ans que je suis au Monde, j’ai pratiquement toujours été sur l’international. Je n’ai pas l’impression que la place qu’on lui accorde ait baissé , juge de son côté Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction. AFP/Archives - Thomas Samson">Le siège du Monde à Paris le 24 juin 2010 Cela fait 20 ans que je suis au Monde, j’ai pratiquement toujours été sur l’international. Je n’ai pas l’impression que la place qu’on lui accorde ait baissé , juge de son côté Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction. AFP/Archives - Thomas Samson">Le siège du Monde à Paris le 24 juin 2010"Cela fait 20 ans que je suis au Monde, j'ai pratiquement toujours été sur l'international. Je n'ai pas l'impression que la place qu'on lui accorde ait baissé", juge de son côté Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction.AFP/Archives - Thomas SamsonLes responsables des quotidiens nationaux français l'assurent : l'actualité étrangère est une priorité. Mais dans les couloirs des rédactions, des journalistes disent le contraire et parlent de marginalisation, une tendance confirmée par une étude sur la presse anglaise.Début novembre, le Media Standards Trust a révélé que la place accordée à l'international dans quatre grands quotidiens anglais - The Guardian, Daily Telegraph, Daily Mail et Mirror - a baissé de 40% au cours des trente dernières années.
Qu'en est-il en France? "L'international est devenu un service auxiliaire", répond un journaliste, grand reporter expérimenté, souvent à l'étranger, qui tient à rester anonyme. "Aujourd'hui, c'est terrible: celui qui s'intéresse à la marche du monde n'a plus besoin de lire un journal français. C'était impensable il y a 30 ans!".
Faute de moyens, "il y a une prolétarisation de la couverture à l'étranger", relève un autre, qui témoigne également anonymement: "Ce n'est pas la même chose de travailler avec un +staff+ (correspondant permanent, NDLR) ou avec un pigiste à l'étranger. Ce dernier ne dispose pas du même temps".