Parce qu'au premier de l'an, il en a fait de belles. Call him the pipi waterfalls, the caca invader, the bavouille monster. Genre, devinez à cause de qui on a utilisé toutes les servettes propres de la maison ? Ou à cause de qui on a lavé la couette de tonton N.?
M'enfin faut dire que Mamie y avait mis du sien. Au lieu d'acheter les couches habituelles du Haricot, elle avait acheté des pants, des culottes-couches, bref, des trucs qui fermaient bizarrement sur les côtés (j'ai appris plus tard que ça s'enfilait)... Donc, Haricot n'arrêtait pas de mouiller ses fringues (toutes mises dans la même journée - ah ça ! tonton Nath a tout lavé et séché dans l'urgence sur les radiateurs. Les bodys partout pour le nouvel an, une nouvelle façon de re-décorer un intérieur, merci Haricot, c'est trop la classe.) Et comme je passais un temps infini à lui mettre sa che-cou-che-lou, il avait toujours l'opportunité de pisser un coup à l'air libre, sur la serviette qui lui tenait de table à langer, ET sur la couette, parce qu'une serviette ça ne résiste pas au pipi de bébé.
Voilà. Pour un peu qu'il décidait de faire le caca de trois jours en une fois, je me retrouvais à hurler à l'aide (véridique), le caca débordant de la couche, priant pour le lit, tandis que mon gentil mari me beuglait des "Quoi? quoi ?" parce qu'il était attaché à la wii - hin hin hin.
Ah ah ah. Quel grand moment quand j'ai compris que ce n'était pas des couches (j'ai lu sur le paquet), puis que je me suis aperçue qu'on était dimanche après-midi, et que j'avais encore plus de 12 heures à tenir le Haricot dans le bon sens pour ne pas que ça dégouline de partout...
Au retour (7h de route au minimum), notre petit nous a aussi fait profiter de ses flatulences. "Hum, on passe à côté d'un champ recouvert de purin ? Mais non voyons, c'est le Haricot qui s'est relâché !" Et quand il a vraiment tout lâché, bon sang, on a failli faire une sortie de route. Je ne vous mens pas, j'ai la tête qui a tourné, Nereij a failli vomir. On a compté les kilomètres jusqu'à la station essence. Evidemment, c'est long en retenant sa respiration (attention aux petites étoiles).
Sauf qu'à la station service, les toilettes étaient à l'extérieur (faisait 0°C), non équipées de table à langer, et de toute façons (histoire d'être certains qu'on ne pourrait pas s'en servir), elles venaient d'être condamnées car atomisées par les clients de la journée. Ca ne s'invente pas. Nereij a changé son fils sur la banquette arrière, portière ouverte, ça caillait.
Du coup, vous compenez peut-être mieux mes inquiétudes pour ce fameux WE à venir. Vous les partagerez dès que je vous aurais raconté le super combo de la semaine (ça y est, Nereij a touché du caca bien frais et collant, je suis soulagée).
(âmes sensibles, sautez)
1. Prout dans l'eau.
2. Vite-vite-vite séchage + couche.
3. Gavage. OK
4. Grimace caractéristique du Haricot qui pousse mais qui a du mal.
5. Vite-vite-vite table à langer.
6. C'est très-très dur apparemment. Résignée, j'ouvre la couche. Haricot content pousse plus fort. ^^°
7. Expulsion du noyau dur qui fait office de bouchon.
8. Eruption de caca mou. Pvvvvvvvvvvvvvvt. Partout.
9. Nettoyage, nouvelle tenue.
10. Prise de température.
11. Retrait de thermomètre. Cruelle erreur.
12. Erruption de caca mou. Pvvvvvvvvvvvvvvvt. Partout.
13. Nereij à la rescousse, les doigts dans le caca. Ouais !!!
14. Nettoyage, nouvelle tenue.
15. Remise en liberté du Haricot.
16. Vomi.
17. Nettoyage, nouvelle tenue.
Je vous passe les rires et les hurlements de surprise. Hier soir encore, il m'a pissé dessus pendant que je le séchais, une chouette semaine :-)
* oui, dure c'te phrase, comprenez en fait que j'ai trop hâte de les revoir