Elle attend avec inquiétude sa mère qui vient de Casablanca pour les fêtes de Noel. Sa mère qui avant était si coquette, qui jouait au bridge et qui maintenant confond une peluche avec un animal. Une mère qui a des absences, qu’il faut réconforter et surveiller.Ce livre nous place dans une situation que nous pouvons connaître. Une situation où les rôles sont inversés, celui où on se fait parent pour nos parents. Christine Oban nous parle de la maladie de sa mère qui vous l’aurez compris est celle d’Alzheimer. Le temps où ces quelques jours, sa mère est chez elle, elle écrit ce quotidien. Le ton se fait drôle, sérieux ou amer. Les souvenirs d’enfance reviennent également mais l’on sent une retenue. Elle lève le voile sur certains pans mais pas sur tout… Par pudeur ou par respect ? Je ne sais pas.
Mais (le fameux mais), je suis restée en dehors de ce récit. Trop court à mon goût. Certes, l'auteure décrit la dure maladie d’Alzheimer mais j'aurai aimé qu'au delà de ces constatations qu'une réflexion soit amenée. Et, j'ai été gênée que le récit porte les marques de la vie "aisée" de l'auteure.
Le billet d'Hérisson qui a été très émue.