Leila s'entête infiniment
Elle crie, triste sa liberté
Elle chante, folle l'égalité
Au stade un événement
L'afghane comme un défi
Joue sa vie, rage vaillamment
Sous les pierres, un tourment
Des hommes l'entourent, elle se méfie
Et dansent ces chiens fidèles extrêmement leur foi, leur loi : décadence
Ils lancent - c'est bien, lapident et leur tournoi… ment, s'appelle punition
Leila sous l'ombre de leur religion se plie, sa douleur s'appelle génuflexion
Ici bas la Femme est bafouée aux yeux de son seul Dieu qui pleure en silence
Jolie Leila s'entête décidément
Elle chuchote, frêle « aidez-moi »
Elle rêve dans son agonie d'un émoi
Au stade ainsi c'est bien lentement
Que l'afghane pleure et tombe fluette
Pour un espoir, une douce utopie égalité
Pour un idéal que l'on appelle « liberté »
Fraternels, ces monstres lui coupent la tête
Sonne l'heure terrible, son triste coeur s'arrête...