Malgré l’accord signé cette semaine entre le gouvernement et trois syndicats de médecins hospitaliers relatif au rachat partiel des RTT accumulés depuis 5 ans, l’Association des médecins urgentistes de France, l’Amuf,a maintenu son appel à la grève des soins non urgents, en qualifiant l’accord intervenu de très mauvais, notamment en ce qui concerne le tarif de 300 euros par jour de RTT racheté.
Les patients qui se présentent un jour de grève de ce nouveau type aux urgences et qui ne nécessitent pas l’intervention d’un urgentiste, seront adressés aux médecins libéraux situés à proximité des hôpitaux, en attendant, selon l’Amuf des actions plus radicales, mais qui ne gêneront pas les patients mais plutôt les pouvoirs publics.
L’Amuf réclame, entre autres, le paiement à l’heure des urgentistes, pour tenir compte de la pénibilité de leur métier et émet des doutes sur la possibilité des hôpitaux de financer le rachat des journées de RTT.