Magazine Culture
"LA CULTURE, SES OBJETS-TEMOINS ET L’ACTION MUSEOLOGIQUE": C’est le titre du dernier livre de l’Honorable Député écologiste Ousmane sow HUCHARD, Soleya Mama de son nom d’artiste, paru en juillet 2010 aux Editions « Le Nègre International de Dakar » dirigées par Elie Charles MOREAU. Sur quelques 860 pages, illustrées de photographies et de dessins d’archives, l’anthropologue, le muséologue, le musicologue et le critique d’art, propose, à travers une analyse pointue, une définition anthropologique de la CULTURE, et une meilleure compréhension du concept opératoire d’objet-témoin de civilisation. A travers une solide argumentation scientifique autour de la Sémiotique et de la Sémiologie, l’auteur nous conduit à la conquête d’un cadre théorique d’analyse des divers signes qui peuplent notre univers culturel. De la fondation d’une véritable presse indépendante au Sénégal en 1896 par le goréen Louis HUCHARD, l’auteur nous entraîne à la redécouverte des grands projets, évènements et institutions culturels qui ont marqué la vie du Continent et de notre pays. -Comment et pourquoi a-t-on organisé à Dakar, en 1966, le 1er Festival Mondial des Arts Nègres ?-Comment est né le Projet de réhabilitation du 3ème Festival Mondial des Arts Nègres qui aura lieu à Dakar du 10 au 31 décembre 2010, et quels étaient les membres de son Comité d’initiative créé en 2001 sur notre propre initiative ? -Quelle est l’histoire du Musée Dynamique, le 1er et le plus grand musée d’art contemporain du Continent inauguré en mars 1966 ? Quelle est l’histoire scandaleuse de sa fermeture et pourquoi nous devons travailler activement à sa réhabilitation ? Alors que son bâtisseur, le défunt Président SENGHOR, et l’ensemble des observateurs, l’ont toujours considéré comme le Grand Témoin du 1er Festival Mondial des Arts Nègres de 1966, le Musée Dynamique est toujours occupé par une grande dame de la justice, au moment où notre pays se prépare à accueillir la 3ème édition de la plus grande manifestation artistique et culturelle du Monde noir. -Qui sont réellement les Dogons, les habitants des falaises de Bandiagara au Mali ?-Qui était réellement le Grand Sage Amadou Hampaté BA, le fils ainé du 20ème siècle africain ? -Quelle est l’histoire des 10 ans de DAK’ART : la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar ? -Quels sont les paramètres fondamentaux de la Muséologie et de l’Ecomuséologie comme instrument du développement local à conquérir par les Associations et les Mouvements de citoyens ? -Comment le Musée des Arts Africains de l’IFAN « Cheikh Anta DIOP » a-t-il été géré depuis sa création en 1936 pour que les objets constituant ses collections passent de 25 000 à 9 272 ? L’auteur analyse et répond, sans détours, dans son dernier livre, à toutes ces questions et à bien d’autres, qui intéressent la CULTURE et le DEVELOPPEMENT CULTUREL de notre pays.L’auteur témoigne enfin de la naissance du Forum Culturel Africain « pour le développement de la Culture en Afrique ». Une nouvelle plate-forme internationale de réflexion, de discussion, d’échanges, de proposition et d’action sur l’Art, la Culture et leur développement en Afrique, en articulation étroite avec les chantiers culturels ouverts par la Commission de l’Union Africaine, pour la réalisation desquels les artistes et les professionnels africains de la Culture doivent se mobiliser pour une même unité d’action.