L’étude du jour (détaillée sur TechCrunch) nous vient du cabinet JP. Morgan et concerne la cohabitation entre l’iPad et le Kindle. A la sortie de la tablette d’Apple, beaucoup ne donnait pas cher du reader d’Amazon et du reste du marché des tablettes à écran en papier électronique. Pourtant, le succès de la dernière génération de Kindle lors des fêtes a donné tort aux sceptiques.
En effet, 40% des possesseurs d’iPad déclarent posséder également un Kindle, et 23% d’entre aux envisagent son achat dans les 12 prochains mois. Il se trouve qu’une partie des utilisateurs d’iPad sont de gros lecteurs et possèdent donc un Kindle. Plus de 16% des personnes interrogées lisent plus de 26 livres par an tandis que 49% de lecteurs indiquent lire entre 0 et 10 livres par an. Certes, il s’agit d’une niche mais bien lucrative !
Alors qu’à la sortie de l’iPad, le positionnement tarifaire du Kindle était moins agressif, le lancement du modèle WiFi à 139$ a changé beaucoup de choses. L’iPad et le Kindle sont deux produits avec des usages différents, l’un conçu pour une utilisation multimédia et l’autre pour les amateurs de livres. En ayant opté pour une communication visant à différencier au maximum le Kindle de la tablette d’Apple (écran E-Ink vs LCD etc.), Amazon a fait connaître son reader auprès d’une clientèle qu’elle n’avait pas touché jusqu’à lors (76% des personnes interrogés déclarent savoir ce qu’est un Kindle). Le Kindle est devenu en 2010 un produit électronique véritablement grand public. Maintenant, il va être très intéressant d’observer les répercutions de ce succès sur les ventes d’ebooks dans les mois qui viennent.