Je me reconnais de plus en plus dans des considérations et pas à pas je chemine. Plus de concentration (quoique), une volonté de se poser, une volonté de faire place à l'action plus qu'à l'intellectualisation. Faire place à l'observation, à la méditation aussi. Prendre les actes quotidiens comme une démarche fondatrice aussi... reprendre aussi du créatif ici et là.
La dernière fois que je l'ai bu, et que je l'ai noté (soit dans ces pages virtuelles), je l'avais confondu avec un thé de Zhejiang comme le Lu shang Yun wu (un thé des monts nuageux). Je suis encore si petite apprentie qu'il me manque des références, des bases, des soutiens. Je me suis délectée d'un thé hier avec cette insatisfaction de ne plus savoir de quel thé il s'agissait. C'est assez nouveau cette perte de complétude par manque de dénomination.
Je lis en ce moment "Journal d'un apprenti moine zen" de Giei SATÔ. J'ai toujours eu l'impression que ma vie passerait par un séjour en monastère, pour apprendre à me désaisir non tellement du matériel mais de cet esprit toujours en éveil et loin d'être aussi "éveillé" qu'il le faudrait.
La phrase en titre est bien significative pour moi. Ne pas mépriser le moindre fait quotidien, même le plus "ingrat" et accueillir ce quotidien comme exercice de concentration, de méditation.
Voilà un chemin à emprunter, enfin ou encore, vers un éveil et une humeur vivifiée.