Ils ont voulu fonder et vivre dans une "République Sociale", et pour cela, ils ont été assassinés. Dans le cas de Robespierre, les Thermidoriens, avec Barère et consorts, ont réussi un tour de force historique : faire passer Robespierre pour l'âme de la "Terreur", pour son inspirateur, dirigeant et principal responsable, alors que Robespierre fut l'un des premiers citoyens à défendre l'abolition de la peine de mort (lire son discours). Que ce soit dans les communes (les monuments aux morts) comme dans les manuels d'Histoire, cette Histoire française du peuple et du peuple qui veut se diriger lui-même est ou "oublié", comme effaçé, ou est minoré, ou est critiqué avec maints arguments fallacieux. Toute une Historiographie idéologique de droite et d'extrême-droite, de Furet à Nicolas Werth, a bénéficié d'un soutien permanent et puissant ces 30 dernières années de la part des éditeurs comme des titres de presse pour vilipender les vrais révolutionnaires de 1789, de la Commune comme de ce qui au 20ème s'est qualifié de "communisme" (tout en s'éloignant souvent fortement des principes même du communisme). Il est temps désormais d'affronter cette idéologie financée et colportée partout par des réponses, textes, livres, sites Internet, colloques, débats publics. Et il faut commencer par la figure de celui qui aurait pu sauver la Révolution Française, et qui a été si rapidement exécuté par ses ennemis : Maximilien Robespierre.