Non, non, ce blog n'a pas été acheté par une multinationale ou un fonds de pension écossais. J'en reste le propriétaire à taux plein. Mais je vais restructurer la boutique pour lui donner un nouveau souffle. Le petit vélo que j'ai dans la tête s'oriente vers une formule plus "littéraire". Par exemple, quand je rouvrirai les portes, je ne parlerai pas de monsieur Séguéla évoquant le bonheur au travail des ouvriers chinois... Les conneries de nos gouvernants and co sont suffisamment commentées partout. En revanche, c'est sûr, il y aura davantage de poésie. Mes deux articles les plus "lus" sont un poème de Césaire et un commentaire impromptu d'une prose de Baudelaire. Je réfléchis aussi à une espèce de dictionnaire subjectif à la manière de Flaubert et Calaferte. Pas impossible non plus qu'il y ait des dialogues brefs trempés dans l'acide. Bref, un vrai chantier s'ouvre, avec escabeau, ponceuse, pinceau à rechampir, visseuse, perceuse à percussion et revolver à crinière bretonnant. En prime, et même en seconde, tierce ou quarte, le taulier ne manquera pas de chanter.
A bientôt, mes ami(e)s !
P.S. : Je ne sais pas le sens de "rechampir" mais ce mot m'enchante. Normal, pour un chantier. Et ça mérite une image.