En ce Dimanche 26 décembre, dans le soleil hivernal et un bon froid sec, nous voilà embarqués pour 10mn de mer pour rejoindre à travers.......
......des passes délicates tant les récifs sont nombreux sur cette côte très découpée, le débarquadère de l'île de bréhat face à l'hôtel...
C'est pour un troisème rendez-vous que nous venons, rendez-vous avec l'atmosphère si particulière de cette petite île très côtée et chérie de familles bretonnes et parisiennes... belles demeures, jardins très verts, fleuris encore à la faveur de son micro-climat très doux, bruits des roues des valises, des chariots à bras pour assurer le transport des marchandises nécessaires au séjour de tout visiteur, le tracteur qui attend avec la remorque, les gosses, les mamies...
En effet, pas de voitures, seulement des vélos et...des tracteurs...
La balade est toujours autant savoureuse: on part sur les petites routes, le fléchage est ludique comme dans un village virtuel: à droite, la verrerie, tout droit, le bout de l'île et le sémaphore ou le phare du Paon, à gauche, le bourg, sa crèperie, sa place et...ses palmiers... oui, ses palmiers...
Nous partons vers le si célèbre moulin...du Birlot...
Après s'être restaurés d'une galette et d'une bolée de cidre, nous mettons notre petite tribu en marche pour découvrir le phare du Paon et la côte ROSE ROSE ROSE!!!!
Bon, j'avoue détester le rooooooseeeeee!!!!! mais là j'avoue, géologiquement parlant, c'est beau et fascinant...
A vous de juger...
Les voilà les granits roses et le phare!
Le voici, face à la mer.
Au terme d'une belle marche de 2h30 environ, nous avons échoués tout près de l'embarcadère, dans la véranda de l'hôtel face auquel nous avions débarqués le matin, pour nous réchauffer d'un chocolat bien chaud!
Et puis ce fut le lent retour par le quai découvert par la marée, à flanc de rochers, dernier regard sur les pins, le sable doré et les algues brunes... comme un rituel rassurant et attendu, nous suivons les voyageurs dans le crépuscule et le bruit des roues des valises...
L'embarcadère numéro 3 est le plus éloigné: la mer s'est retirée loin et nous invite à marcher sur le béton irrégulier et mouillé du quai en l'imaginant encore immergé quelques heures auparavant...
C'est parti: le bateau nous ramène à travers les passes: les lumières de la côtes déssinent le continent, laissent deviner Paimpol au-delà...
C'est sûr...on reviendra, on repartira flaner, ramasser des galets lisses et roses pour les échouer là-bas en Picardie, histoire de continuer à rêver...