collectif Young-Hae Chang Heavy Industries, capture vidéo, "Samsung veut dire jouir".
Chers bloggeurs,
Que 2011 soit l'année de la jouissance, du swing et de l'humour!!!
Découverts durant les vacances de fin d'année, le collectif Young-Hae Chang Heavy Industries a enchanté mes sens et c'est pourquoi je voudrais partager ce plaisir avec vous. Pour visionner ce qui m'a mis dans un tel émoi, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant:
http://www.yhchang.com/SVDJ.html
Attention, installez-vous bien, vous allez être hypnotisés par une animation flash dont vous ne pourrez plus décoller jusqu'à connaître l'issue fatale des mots accrochés à vos lanternes! Martelés en noir et blanc sur l'écran, ces phrases rythmées mettent litteralement en branle le cerveau qui cherche à reconstituer l'histoire, la phrase, les images associées, et tout cela en un temps record!
C'est du net art, et ça marche. Une seule typo, quelques effets visuels, un bon texte je pense, et nous voilà soumis une fois de plus à la dictature de l'écran.
Young-Hae Chang Heavy Industries est le nom du collectif constitué d’un américain, Marc Voge et d’un coréen, Young-hae Chang, basé à Séoul. Quel langage commun peuvent avoir un américain et un coréen? La publicité martelée par les multinationales pour nous rendre les marques indispensables est sans doute une piste. La poésie en est une autre. Sans frontière et sans dictature. Une contre valeur absolue au profit.
Le site minimal de Young-Hae Chang Heavy Industries, propose une multitude d’animations traduites en plusieurs langues dont le français. On retrouvera sans peine des références aux poèmes dada et aux calligrammes d’Apollinaire. Le mot y est montré comme un élément plastique important autant qu’en tant que signifiant.
Exposés dans des lieux prestigieux (Centre Georges Pompidou, Tate Gallery) sous forme de textes ou de projection vidéo, les créations de YCCHI demeurent visibles en ligne (on n'y voit ni plus ni moins que ce que l'on verrait dans un musée) et finalement le support du net n'est-il pas une revendication de plus vers la liberté d'expression internationale?
Bon début d'année 2011 avec Samsung!
Au début 2000, l'animation Flash dont se servent les artistes était la seule manière de pouvoir synchroniser son et image tout en gardant un poids léger permettant une vision fluide de l’animation sans téléchargement préalable. Un choix technique judicieux donc, qui permet de voir l’ensemble de l’oeuvre aujourd’hui encore.
Pour tout savoir de l'art numérique: http://arts-numeriques.codedrops.net/spip.php
Pour découvrir d'autres animations flash du collectif: http://www.yhchang.com/