Au 18 ème siècle, nos pères, et nos mères aussi, aimaient l'alcool qui était taxé, malheureusement.
Par conséquent, on connaissait , à Lille, un florissant commerce d'alcool non contrôlé vendu sous le manteau.
C'était souvent une ignoble mixture que les fraudeurs vendaient en bouteilles non marquées de la fleur de lys réglementaire.
Mais on pouvait facilement se payer du "bon alcool" et en boire sans payer de taxe en allant l'acheter à la campagne, dans les villages autour de Lille, au delà des remparts, Esquermes ou Wazemmes, par exemple.
Avant la fermeture vespérale des Portes, le dimanche, il était courant de voir de braillardes cohortes s'en revenir des terres d'Empire, où on lampait sec et vrai, sans payer de taxe française.
Ceci expliquait l'existence de nombreuses auberges "hors les murs":vle Ramponneau, Ma campagne, Le chalet etc
Source : VdN, Trénard, dessin Cuvelier