Lettre ouverte

Chers compatriotes
Mesdames et messieurs
Loin d’un scepticisme avéré et bien que foudroyé par une avalanche de critiques à connotation anti éthique et à teneur discontinue, l’ardeur disons céleste, d’une pareille circonstance, refait la logique du binôme dans mon subconscient et m’inspire, une approche, quoi que souvent didactique, et fondée sur la rationalisation supposée des procédés imaginés et mis en exergue, pour insuffler, une dynamique réelle et propulsive à la marche de la nation, irrémédiablement cadencée  au rythme des pas de bottes, des tintamarres géants, des fascicules badigeonnant, et des apparats chics chocs, exhorte à dépasser le cadre des clivages politiques quotidiens, les conflits inter générationnels, afin d’assortir le combat voué à rehausser l’existence, du point de vue du bien être, d’une suppléance aux antipodes de l’ordre incriminé, de la gestion contestée et des modes de résolutions partisanes des conflits sociaux, nés de la volonté de transformation qualitative des structures étatiques et quantitative des ressources disponibles et devant assurer une rente vitale, pour un peuple, souvent trempé dans le moule de la providence, mais dont le désir d’existence, n’a jamais été assouvi.
Mes chers compatriotes
Mesdames et Messieurs
De là, à s’armer de mots et de vertus, pour aller à l’assaut de l’ignominie me paraît sin die, tout comme démériter en dessus-dessous,  la compensation psycho morale qui s’y adjoint, s’annoncerait dans la foulée comme une suite logique des faits. Ainsi de fables en divagations, peut-on dire, chacun trouve la plénitude de ses adjudications, dans le dénouement dévolu aux événements, sans jamais que les postures et les ardeurs ne puissent se joindrent, en vue de mettre au point, une alchimie pouvant mettre à sac, une déconvenue devenue générale et à la mesure de l’émoi généré, de la discorde sécrétée et du malaise causé, due à la friture des valeurs, dont l’acquisition faisaient l’objet de toute une quête, initiées et entretenues par une littérature politique, supposée opérer et accompagner à son tour et simultanément la transformation des idées au prorata des structures.
Mes chers compatriotes
Mesdames et Messieurs
Et voilà que, par la succession des faits et des événements, on aboutit à une forme d’interprétation renouvelée, des grands actes posés, au compte  de l’oeuvre de stabilisation et de restructuration du pays, qui n’obéissent plus aux agrégats conceptuels habituels, puis que, n’ayant jamais fait l’objet d’une prémonition pour les profanes, lorsque nous autres s’insurgions, à la crainte d’une probable dérive, contre le saccage et la dévastation du champ composite de la créativité pérenne. Du capitaine Moussa Dadis Camara au Général Sekouba Konaté, on aurait vu le CNDD à l’œuvre et en action, ainsi qu’il aura lui même eu(le CNDD), le temps et les options nécessaires, pour s’autoévaluer, s’illustrer à travers les axes majeurs caractérisant son irruption sur le champ du pouvoir politique, sans oublier, son accession à la fabuleuse vocation de bâtisseur, de  fondateur d’un ordre nouveau, une aubaine qu’il n’a malheureusement pas pue saisir dans toute sa dimension, en la voyant, confondre maintien d’ordre et répression, transition politique et assainissement financier, mise en demeure et intimidation, compétence et influence, droit et intérêt j’en passe…
Mes chers compatriotes
Mesdames et messieurs
Partant, en imaginant, les élections présidentielles, dans le sillage des craintes de toute une nation, de voir son destin basculer dans l’engrenage de la violence, on se voit mieux emprunts des véritables réalités qui fondent et régulent le déroulement de tous les actes en rapport avec lesdites élections, qui ne sont plus perçues, seulement, disons-nous clairement, comme une étape décisive, mais aussi et surtout, les implications futures qu’elles seraient susceptibles de phagocyter, lorsqu’il sera question de faire face à la mésentente.
Mes chers compatriotes
Mesdames et Messieurs
En définitive, l’histoire politique de la Guinée, ne peut s’assimiler à une boutade, quand elle nous contraint à faire table rase des considérations futiles et inutiles et lorsque les caprices de l’esprit et les divagations discursives, supplantes et circonscrivent, la plus prenante des vues, dont rien que le prisme, la pénombre, jointent au champ focal, font planer le devenir collectif au dessus du tripotage, de l’intrigue, des manœuvres dilatoires, de la machination, des combines, de la magouille, de la diablerie, des mic mac, des détours, de la comédie, et de la brigue…   –
Vive la république
Vive le peuple de Guinée