Telle, une envolée au sein de la nouvelle égérie, qui s’arrose à présent, les largesses du pouvoir à Conakry et fait décupler du coup la hargne irréductible et insatiable, de circonscrire et baliser à travers l’infléchissement des politiques publiques, la marche de la nation, les déclarations du nouveau président de la Guinée, quand à ses prétentions de gouvernance, fait jauger la réalité avec subtilité, et modération et nous convient à un retour dans les méandres du creux, des revendications sociales, de l’imbroglio démocratique et de la litanie économique, qui avaient finis par doter la plateforme d’exigence politique d’une stature, d’une ampleur et d’une envergure, ayant permis de mener le peuple sur l’autel de ses aspirations et enclencher cette spirale d’approche qui s’efforce d’être concrète et efficiente, au prorata des aptitudes et des compétences dûment endossables, par les plus nantis et les plus pourvus, techniquement et intellectuellement, de l’alliance arc-en-ciel, et capables de gaver à souhaits, les solutions les plus adéquates aux multiples errements du passé et à la dérive, sous toutes ses formes, accumulées, durant 52 ans.
Ceci dit, des premières déclarations du nouveau président, il conviendrait de retenir et surtout tabler, sur un volet des déclarations qui aura retenu, mon attention et fait l’objet d’un statut quo, pour ceux qui souhaitent non pas se méprendre à la notion exigüe des mots, mais plutôt saisir les propos dans toute leur dimension et les faire trôner, lorsqu’il est question d’assortir la marche de la nation d’une vue imprenable et supposée rehausser le niveau d’appréhension des plus loquaces.
Ceci dit, de la notion de gouvernement d’union nationale, que le nouveau président ne cesse d’instituer comme un sacerdoce, j’en viens à une conclusion peu habituelle, mais suffisamment illustrative, à la fois, de la rigueur des mots et de la configuration de la sphère structurelle de l’état, les organisations sociales, et l’échiquier politique, comme pour dire, que d’un gouvernement d’union nationale, on ne peut retenir que la constitution d’un front commun, qui implique de surcroît une association de partis politiques, ayant chacun son projet de société, son statut et une volonté initialement calquée, sur une vision identitaire, qui ne dispense aucunement de l’appellation d’un gouvernement de coalition, vu que n’importe quel gouvernement, dans la situation présente de la Guinée, ne saurait faire, abstraction d’un dosage de toutes les composantes régionales et les forces vives, mais seulement, après avoir constitué le socle de son équipe dirigeante, autour de ses éléments clés.
Par ailleurs, un gouvernement d’union nationale, ne saurait trouver la plénitude de son sens, à partir du moment qu’il n’y'a plus de confusion autour de l’exercice du pouvoir, son détenteur étant légalement mandaté par le peuple, qui a opéré un choix et confié par la voix des urnes, son destin à une formation politique, un leader, qu’il estiment, le meilleur garant de ses intérêts, et son droit au bien-être. De ce fait, je vois mal, comment le nouveau président, pourrait continuer à faire croire au commun des Guinéens, son intention de former un gouvernement d’union nationale, en sachant bien évidemment qu’il a fait campagne au nom et en faisant valoir le projet de société du RPG au mépris de celui des autres, qu’il estimait être aux antipodes, du vouloir du peuple, heureusement qu’il a été élu. Serait-il parvenu à prendre conscience des imperfections de son projet de société, ses imperfections ou son incapacité à combler les attentes? En tout état de cause, la Guinée aura opté, à mon sens, pour un processus de démocratisation, afin de mieux engranger, disons bénéficier, de l’interaction des différentes tendances politiques par le biais de l’alternance politique, de sorte à diversifier, les approches et les procédés de gestion démocratiques, de son devenir.
En dernière instance, je crois que le nouveau président, a bénéficié d’une coalition de plus de 100 partis, sur la base de laquelle, il estimait pouvoir gouverner sans coup férir et au sein desquels partis, il devrait pouvoir dénicher la compétence et l’intégrité allouables, au combat qu’il se projetait de mener à la tête de l’état. A ceci près, je crois que la Guinée, du moins, l’élite intellectuelle et politique, ne devrait pas céder un instant, pour le simple fait, qu’au lieu d’amorcer, le peuple cherche plutôt à désamorcer la spirale contigüe de la confiscation et de monopolisation du pouvoir, à travers des approches de ce type. Les élections législatives, s’approchant à pas de géant, le nouveau président, serait-il en mesure, de cloisonner toutes les formations politiques capables de constituer son contrepoids à la future assemblée nationale, dans son sillage? Ces partis qui se voient d’ores et déjà, livrer une bataille rude et âpre, pour non seulement évaluer leur poids électoral, mais aussi et surtout, tenter de contrôler le pouvoir législatif, en vue de réduire, l’emprise de la gauche, sur le pouvoir politique en Guinée…….
à suivre….
à suivre….