L’avenant!!!

Par Basicinstinct82

Alpha Condé président, comme il en a toujours rêvé, ou peut être comme un un avenant, au soir de sa vie, c’est à dire 72 ans, dira d’aucuns, tout au plus, je dirai, à en croire la configuration requise, par la jonction des présupposés émanant des influences externes et la furia locale, tendant à circonscrire le pouvoir dans la notion de continuité, lorsque d’autres, s’emploieront à décrypter le parcours, d’un homme, dont la lutte pour conquérir le pouvoir politique et les affres de la vieillesse, ont finis par émacier le visage, aiguisé le regard et itémiser² la pensée.

Cet homme au passé singulier, au parcours reflété dans les idéaux qu’il incarnent en profession de foi, se voit hériter du pouvoir dans un climat délétère, une situation rocambolesque et au moment où la Guinée, entame, un sérieux virage, acceptons finalement, à gauche.

Cet homme qui fait, griffonner d’entrée, les scribouillard de la sphère du journalisme local et celle qui s’est spécialisée, sur les dossiers du continent noir, le vocable « surprise » et « prudence » de par l’orientation de ses premiers choix nominatifs, s’apprête à apporter sa propre marque à la fabrique des agrégats du pouvoir politique, de la Guinée.

Qu’il plaise ou qu’il déplaise, à ceux qui s’attellent à présent à s’approprier les bienfaits des acquis qu’ils n’ont pas contribués à obtenir au prix du sang, et de multiples vies hypothéquées de fait, même si la victoire de Alpha Condé peut être aperçue désormais, au delà, du cadre gestuel de sa formation politique, les vertus de la lutte commune de la diaspora Guinéenne, qui la sous tendait et obéit aux dernières moments à une participation financière  de grande envergure, mobilisatrice de l’électorat, une chose reste clairement définie dans ma matière grise, en remontant le temps et en me remémorant, encore, des faits, tels que décrits en amont, de la constitution à tous les organes issus de la transition, tout en restant dans le sillage, de la justification des prises de position, qui vise à saper, les bases des imperfections auxquelles, on nous aura convié, à travers une transition bâclée et vidée de son sens, la Guinée n’aura pas finie de se remettre en cause. A ceci près, je cite un passage inscrit dans une analyse, de Stéphane Bolle, maître de conférence HDR en droit public, à l’université de Montpellier3, relative à la constitution Guinéenne du 7 mai 2010, afin de ressortir, tant soit peu, les véritables, causes à panser, pour prévenir, les dérives futures, qui sont de fait, la suite logique, de ce que l’on doit s’attendre à vivre, en terme de réalité politique:

La CONSTITUTION DU 7 MAI 2010 a été établie sans référendum. C’est là une singularité en Afrique francophone. La volonté de faire aboutir, dans les meilleurs délais, le changement de Constitution l’a emporté sur l’exigence du respect du formalisme démocratique. La procédure d’élaboration de la nouvelle constitution se rapproche de la méthode – classique – du pacte ou du contrat : le Conseil National de la Transition, assemblée de représentants cooptés de la société civile et de la classe politique (cf. Ordonnance n°001/PRG/CNDD/SGPRG/2010 portant création du CNT), a arrêté un projet qui a été entériné par le détenteur du pouvoir.

Plus loin, il mentionne ce qui suit et qui est fort révélateur, si ce n’est évocateur de l’état d’âme politique, des Guinéens en particulier et des pays francophones en général, qui sévit en Afrique de l’Ouest, s’articulant non autour, de ce qu’il appelle, « le constitutionnalisme de réaction »:

Du point de vue de son contenu, laCONSTITUTION DU 7 MAI 2010 procède d’abord d’une relecture de Loi Fondamentale du 23 décembre 1990. Aux antipodes du constitutionnalisme de réaction qui sévit aujourd’hui dans la région, elle intègre une grande partie du mieux-disant constitutionnel en Afrique de l’ouest francophone. De facture classique, elle est fort éloignée du projet de nouvelle Républiquequi a circulé pendant les travaux du CNT.

à suivre