C'est peu à peu que dans nos iris,
Notre amour se dévisse et se pâme, s'évanouit
Tel un salaud dans un hôtel de charme.
C'est petit à petit que dans nos pupilles
se réclament des envies de traverser des villes sans âme
mais pleines d'amants et de femmes vivants de presqu'îles.
Vivants de leurs larmes, vivants sur des terres faciles.
Ils sont le peu de l'amour... à l’étroit dans une vie anodine.
Les amours prenant froid derrière des khôl servant de rustines.
On ne vieillira pas ensemble, tous trois, car notre amour, à l'étroit...