Le Stade c’est sa fierté ; une machine de guerre reconnue au niveau Européen. Exemplaire dans son modernisme, son fonctionnement et l’admiration de l’ensemble des présidents de clubs qui viennent au Stade chercher l’inspiration, la méthode…et parfois même ses joueurs (dossier KELLHER).
Mais René BOUSCATEL a « touché » également à la politique locale. Longtemps adjoint de DOUSTE puis de MOUDENC il a
occupé divers postes (la culture, l’urbanisme…) dans une période de sa vie où le cumul de responsabilités devenaient une addiction au point de ne plus vraiment ressentir les difficultés liées à
l’accumulation. Une erreur ; son travail en mairie est certainement trop marqué par du détachement et du « burn-out » pour avoir marqué la pèriode. Dommage. Mais l’homme est
puissant et connaît ses forces et faiblesses. De cette puissance qui force le respect. Dans le circuit économique, les sponsors du Stade connaissent tous son savoir-faire, son entregent et savent
apprécier la relation qu’il entretien au fil des années avec les plus gros employeurs locaux qui se battent pour figurer sur le maillot des joueurs.C'est également un ambassadeur de la
culture du terroir et son léger accent (jamais renié).
Aujourd’hui son détachement volontaire du groupe de l’opposition ne peut être interprété comme un coup de tête mais bien plus comme une volonté d’affirmer sa différence. Cet été mes lecteurs ont suivis ma recherche des talents nouveaux pouvant surgir dans le paysage politique local ; à aucun moment je n’ai vu venir le président du stade…Une erreur de ma part je la confesse aujourd’hui sans détour. L’homme a des ressources et soyez certain qu’il occupera dans les prochains mois une place majeure dans le dispositif local pour la reconquête de tout ou partie du Capitole. Trois difficultés restent cependant à contourner.
La première : un âge certain qui le place aujourd’hui dans le groupe des seniors (même s’il est très largement distancié à gauche par M. MALVY et P. IZARD)
La seconde : une équipe à constituer au plus vite car il importe d’apporter rapidement à la collectivité des pistes séduisantes et concrètes hors de la sulfureuse UMP locale.
La troisième : une très forte (mais discrète) difficulté à transcender les clans socio culturels qui pourrait l’entrainer à conserver à ses côtés des profils animés d’un esprit trop conservateur.
Mais ce mouvement est plaisant à observer : il marque incontestablement une volonté partagée par une partie des décideurs locaux de faire bouger les lignes. A suivre.