Ces deux bouteilles n’ont pas été mises en carafe, et ont été dégustées sur une durée de 48 heures, pour elles mêmes, puis ont accompagné deux repas. Le premier vin a été servi avec des filets de rougets et sa garniture de carottes confites au miel, l’accorda été excellent. Le second vin a été servi avec un tartare de homard sur lit de gelée de coriandre (voir le billet d’Isabelle, hier), l’accord a été moins concluant, à cause d’un léger manque de vivacité du vin.
Rémi Gresser : Riesling Kastelberg 2002
La robe offre une couleur dorée. Le nez est net et expressif, avec d’abord des arômes naphtés qui font place à l’aération à des saveurs de mirabelles accompagnées de citrons très légèrement confits et des notes épicée. L’attaque est charnue, moelleuse, le vin prend de l’ampleur et du volume dans un centre d’une bonne assise, l’acidité de bon aloi donne du pep et de la vigueur aux saveurs fruitées, dans une finale persistante, minérale et fraîche. Noté : 16
Trimbach Cuvée Frédéric Emile 2001 : cuvée du 375 ème anniversaire
La robea une teinte dorée assez soutenue. Le nez est net, assez enjoué avec des arômes de fruits jaunes mûrs, de naphte, et des notes fumées, florales, d’agrumes, et d’épices. La bouche est moelleuse, presque grasse, très en chair, fruitée, pleine, beaucoup plus généreuse que la cuvée classique, l’acidité présente en milieu de bouche retend pour partie le vin dans une finale à l’allonge modérée, à la vivacité contenue, assez complexe (citron dominant ), et minérale. Noté 16,5. A revoir dans 4 à 5 ans
Daniel