Assassins // 12 1oo ooo tlsp.
J’aurais pu débuter ma review en traitant les scénaristes de cet épisode d’Assassins, en référence à son titre, mais c’eut été trop facile. A ce niveau-là de toute façon, les assassins ce ne sont pas eux mais nous. J’ai des pulsions meurtrières quand je vois ce qu’ils font de cette saison qui n’avait pas si mal débuté que ça. Regardez Renee : elle avait du potentiel, sans être originale dans l’univers de la série. La voilà embourbée dans une intrigue nullissime qui ne veut pas prendre fin malgré l’aveu. Quel avenir pour elle maintenant que Lynette est au courant de sa bêtise vieille de vingt-ans avec Tom ? Je suppose qu’elle lui pardonnera. Ou alors elle partira sans n’avoir servi à rien. Puis Vanessa Williams est bien marrante mais dès qu’on lui demande de pleurer, c’est du niveau d’Eva Longoria. Est-il bien nécessaire de commenter le comportement de Lynette face à Tom ? On l’a connue tellement plus inspirée quand il s’agit de se venger ! Là, quand même, elle se contente de lui servir une tasse de chocolat brûlante quoi… Vivement le prochain épisode, qu’elle lui tire la langue ou qu’elle mette du poil à gratter dans sa chemise. On va bien se… poiler. Mais concentrons-nous sur l’essentiel : qu’est-ce que c’est que ce maquillage Felicity Huffman ? Qu’est-ce que c’est que ce brushing Vanessa Williams ?
« Tiens, et si on faisait revenir le boulet de service ? » s’est exclamé Marc Cherry dans la writer’s room. Qu’à cela ne tienne ! Revoilà Orson et son deux-roues, prêt à pourrir le peu d’intérêt qui restait au couple Bree/Keith. A tous les épisodes, ils sortent encore plus amoureux d’un terrible obstacle et Bree montre combien elle a changé, combien elle est devenue une femme libre dans sa tête… C’est d’un ennui ! La palme revient à la scène de dîner la moins inspirée de la série depuis qu’elle existe : les deux rivaux se jettent des petits pois au visage. Tordant… Et si on parlait de Susan ? Non ? Alors pour la forme, je me contenterai de souligner que des rides apparaissent enfin sur le visage de Teri Hatcher, peu maquillée pour l’occasion. Ne comptez pas sur moi pour parler de sa maladie suite à l’émeute ou de son effondrement dans le couloir de l’hôpital. C’était ridicule et pas émouvant une seule seconde. Une fois de plus, je ne vois pas où les scénaristes veulent en venir avec la Mayer.
Cet épisode, qui ne regorge décidemment que de bonnes idées, marque le retour de Mike ! Cela se fait de manière plutôt surprenante puisqu’on l’associe à Felicia Tillman quelques instants, sous-entendant que ce serait lui le tireur-fou. Point du tout. Mike est un gentil. Mike ne ferait jamais ça. Mais Mike va encore se faire accuser à tort, forcément… Réchauffé ? Nooooon ! De manière plus générale, rien n’est à sauver cette fois-ci du coté de Paul Young. D’abord, il n’est pas mort. Et c’est une vraie déception, même si je m’y attendais. Ensuite, tout ce qui a été construit (certes, pas grand-chose) à l’épisode précédent est retombé comme un soufflé. On n’évoque même plus l’émeute. Il y avait pourtant matière à créer du bon drama… Honnêtement, je ne vois pas bien qui aurait pu faire le coup si on élimine d’office Beth. Et on ne cherche pas tellement à piquer notre curiosité outre-mesure. Terminer l’épisode sur la révélation du lien de parenté entre Felicia et Beth est une idée bien merdique en partant du principe que le téléspectateur le sait déjà depuis un bout de temps. Ou alors les scénaristes pensaient qu’on allait vraiment s’inquiéter du sort de Beth alors que franchement…
Un dernier paragraphe en l’honneur de la storyline d’Eva Longoria ne serait pas suffisant pour exprimer combien la scène de la poupée Grace était… non le mot n’existe pas. C’était au-delà du ridicule. La folie dans le regard de Gaby a ce moment-là était-elle voulue ou l’actrice avait-elle simplement de la haine pour les scénaristes qui s’est vue à l’écran ? Le seul passage que je sauve, c’est le coup de colère de Carlos, carrément justifié. Et Ricardo Chavira a assuré ! Pas de pitié pour Gaby. Elle est vraiment trop conne sur ce coup-là, vraiment trop…
// Bilan // Si mes souvenirs sont bons, on nous avait vendu cet épisode avant la trêve hivernale comme un hommage à Dallas sur le thème «Who shot Paul?» et non J.R. Euh… J’espère avoir simplement rêvé ! Assassins est une honte, un immondice. Je ne porte plus Desperate dans mon cœur depuis longtemps mais je refuse qu’on m’accuse de descendre la série pour le plaisir, au moins au sujet de cet épisode. Il a tout pour déplaire.