Cheveux longs, regard triste et torturé, Dylan Leblanc du haut de ses 20 printemps me fait bizarrement penser à Nick Drake. Pas seulement physiquement. Comme lui, il a ce côté torturé qu’on retrouve également dans ses chansons. D’une voix un peu voilée, très émotive, il nous susurre à l’oreille des histoires qui parle d’amour, de mort, de perte. Il livre ses expériences personnelles et ses sentiments. Sa vision de la vie n’est pas très joyeuse certes, il pense à cet égard que « la vie n’est pas un endroit très marrant« . Très dépouillées et mélancoliques les douze pièces qui composent Pauper Fields sont douze pièces intemporelles que l’on penserait écrites dans les années 70.
Seul à la guitare sèche le plus souvent, ou accompagné d’une batterie et d’une guitare électrique de temps en temps,
On parlait d’une certaine ressemblance avec Nick Drake. L’influence du très regretté songwriter se fait en fait ressentir, notamment sur le titre « Ain’t Too Good At Losing Time« , une ballade que l’on pourrait croire sortie d’une répertoire de l’interprète de Pink Moon. Paupers Field est un album folk certes, mais pas seulement. En effet, le jeune homme a également été bercé par la country music, et on ressent cette influence sur « Changing Of The Season« , ou sur « Low » qui ouvre l’album.
A l’écoute de Paupers Field, on se dit qu’il est impossible de choisir un titre se démarquant. En effet, chaque pièce est un titre unique. Album intemporel il semble arriver du passé. Du haut de ses 20 ans Dylan Leblanc, descendant d’un bandit texan du début du 20ème siècle, nous ouvre les portes de son univers torturé de démons ou l’obscurité est omniprésente. La musique est son exutoire, et c’est de fort belle manière que sont retranscrits les sentiments de ce jeune homme. A suivre de très près.
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