La mairie de Cugnaux (Haute-Garonne), qui avait pris fin novembre un arrêté municipal "interdisant" de décéder sur la commune pour dénoncer le blocage de son projet d'agrandissement de cimetière, a obtenu satisfaction auprès de la préfecture, a-t-elle annoncé mardi
Le maire PRG de cette commune, Philippe Guérin, avait pris cet arrêté ironique car le terrain qu'il convoitait était situé sur le périmètre de sécurité de la base militaire voisine de Francazal où un dépôt de munitions interdisait toute construction.
Un courrier du préfet de région a ensuite appris au maire que le ministère de la Défense revoyait le périmètre de dangers du dépôt dans le sens d'une probable "réduction très significative du polygone de sécurité".
"Cette évolution favorable devrait vous permettre d'envisager une extension de votre cimetière sur une partie importante de votre projet initial", a écrit le préfet Jean-François Carenco.
L'arrêté de novembre, "associé à une pétition signée par la population, a porté ses fruits", s'est félicité le maire de cette commune du sud-ouest toulousain.
AFP