Son site, eatstudent.co.uk, permet aux élèves de consulter tous les établissements proposant des plats locaux et à emporter afin d’être livrés directement dans leurs résidences. Un site couronné de succès puisqu’il est déjà présent dans huit universités au Royaume-Uni.
Aujourd’hui, Josh ne travaille plus depuis sa petite chambre d’ado mais bien dans le quartier très chic de Londres à Farringdon pour Just Eat. Un nouveau job, un nouveau statut et un nouveau salaire que Josh n’osera pas révéler de crainte de devoir payer l’addition de tous ses amis au restaurant…
Tout a commencé en 2006, à la fin de la première année de Josh à l’université… Pendant une nuit morose à Nottingham, à étudier l’anglais, Josh et ses amis désespèrent à trouver la moindre information sur Internet pour se faire livrer une pizza. Ceci fit réfléchir Josh…
Il paya 50£ un ami pour mettre en place un site Web simple et enrôla une poignée de copains étudiants convaincus dans son projet. Au lancement du site, Josh et ses amis comptèrent uniquement sur le bouche à oreille comme levier de trafic, n’ayant pas les moyens d’utiliser les outils marketing payants.
Comme Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, Josh a su bénéficier et tirer parti de ce marketing viral très puissant qui existe au sein des communautés étudiantes. Admettant avoir été certainement influencé et inspiré par l’histoire de ce jeune devenu milliardaire, il n’a cependant pas abandonné l’université et se consacra à son site quelques semaines en début de période pour environ 200£ par semaine de chiffre d’affaire.
Mais lorsqu’il obtient son diplôme, c’est une autre histoire. Le marché du travail étant si difficile, il décida de se consacrer à son projet à temps plein. Il recruta Edward Green, un ami d’école qui venait d’obtenir son diplôme en histoire à l’Université de Cambridge. Tous deux ont investi 4000£ chacun de leurs poches pour l’amélioration du site avant de commencer à démarcher les grandes entreprises pour qu’elles investissent dans un concept qui avait déjà fait des preuves. Mais pour avancer et passer à l’étape supérieure, ils avaient un besoin sérieux de financement.
En Juillet dernier, le ministre des universités David Willetts a suscité une douce controverse en suggérant aux jeunes diplômés, en difficulté pour accéder à l’emploi, de démarrer leur propre entreprise. Josh est quant à lui d’accord. Selon lui, la plupart des jeunes retournent vivre dans le cocon familial après l’université. Ils n’ont pas d’hypothèque et pas de famille à charge. C’est le meilleur moment pour démarrer une entreprise. Les risques existent certes, mais il s’agit de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Même si le succès n’est pas au rendez-vous, cette expérience est un atout considérable pour accéder à un futur emploi, d’après lui.
Pour Josh ce n’est que le début. Leur objectif de croissance est de 100% chaque mois avec un désir de s’étendre à de nouvelles universités vers Bristol, Sheffield, Warwick puis Liverpool en Janvier. Dans 2 ans, son but est d’être présent dasn toutes les universités du pays, une ambition non seulement nationale mais aussi internationale. Selon Josh Magidson, il ne faut pas sous-estimer l’appétit féroce des étudiants pour la restauration rapide…
Ceci vous donne des idées, vous avez des projets d’investissement au Royaume-Uni, n’hésitez pas à contacter St Matthew pour de plus amples renseignements.