Meilleurs voeux pour que cette année soit une année utile pour notre pays et que les réformes continuent sans penser aux élections de 2012.
C'est ce que le président de la république, Nicolas sarkozy, a promis lors de ses voeux aux français et que nous analyseront tout au long de cette année 2011.
Cela ne peut que satisfaire le think tank des français résidant à l'étranger tant a besoin notre pays de réformes structurelles pour l'amener au niveau de compétitivité de nos grand concurrents mondiaux.
On ne gagne pas la compétition internationale avec un boulet au pied.
Bonne lecture de l'article du figaro.fr : 2011, année de reconquête pour Sarkozy
Bonne et joyeuse année.
Christian Le Maître
Président francais-etranger.org
Article complet sur le site du figaro.fr : 2011, année de reconquête pour Sarkozy
À seize mois de la présidentielle, le chef de l'État entend poursuivre les réformes et retrouver la confiance des Français.
Nicolas Sarkozy n'a plus le choix. Alors qu'il reste très bas dans les sondages, l'opération reconquête qu'il entend mener en 2011 va devoir porter ses fruits, et vite. Lors de ses vœux télévisés, vendredi soir, le chef de l'État a dévoilé ses priorités pour l'année qui vient : apparaître comme un «président protecteur», tout en poursuivant les réformes. Un doublé qu'il espère gagnant, afin de préparer le terrain à une éventuelle candidature - dont personne ne doute plus - en 2012.Alors que l'Europe se remet difficilement de la crise, Nicolas Sarkozy a donc voulu rassurer. Contre toutes les formes d'insécurité (physique, sociale, ou liée à la mondialisation), il a tenté de se poser en bouclier : «Mon premier devoir, c'est de protéger la France», a-t-il ainsi martelé en évoquant la faillite de plusieurs pays européens qui avaient voulu «vivre au-dessus de leurs moyens». Sarkozy, qui compte sur sa présidence du G20 et G8 pour retrouver des couleurs, a longuement défendu l'euro et fustigé ceux qui, comme à l'extrême droite, plaident pour «un retour en arrière». «Nous allons continuer à réformer parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle social et notre identité, protéger la France et les Français», a-t-il ajouté en citant les trois grandes réformes à venir : dépendance, fiscalité, justice.
Le chef de l'État, qui a longuement vanté son bilan, dont la réforme des retraites, s'est également présenté comme un responsable déterminé et courageux qui n'hésite pas à faire bouger le pays, au risque d'être impopulaire. Le président a ainsi voulu adresser un signal à son électorat traditionnel. Mais c'est surtout les électeurs ayant délaissé le Front national en 2007 que Nicolas Sarkozy - inquiet d'une percée de Marine Le Pen dans l'opinion - veut faire revenir dans le giron de l'UMP, à l'occasion des cantonales de mars, puis de la présidentielle de 2012. Vendredi, le chef de l'État s'est donc posé en garant de «l'identité» et du «modèle social» français, tout en insistant sur la défense des principes républicains, dont la laïcité ou le refus du communautarisme. Alors que Marine Le Pen avait suscité une polémique à propos des musulmans priant dans la rue, le président a rappelé que la loi interdisant la burqa serait appliquée : «Le respect de la loi est intangible et on ne la bafoue pas. De même que le respect dû à la France par ceux que nous accueillons est une exigence.»
Même tonalité offensive avant-hier devant les personnels (policiers, professions de santé, agents de la RATP, etc.) mobilisés au cours de la nuit de Saint-Sylvestre, reçus à l'Élysée. Le chef de l'État est revenu sur le décès d'une jeune femme, violemment bousculée par un voleur dans le métro parisien. «Les agressions dans le métro sont inadmissibles», a-t-il affirmé. ...suite
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