J'en ai vu des visages dans mes volutes
De soudaines anacoluthes brisant des strophes, des refrains
Des mots faciles que j'éludais, de contemporaines insultes
que j'aimais bien.
Cette vie faite d'influence ou l'on doit taire ses sentiments
Où ce sont des voix off qui parfois nous enchaînent
Et qu'a la fin de chaque acte, de chaque scène
On a comme un goût amer de ne pas avoir été l'influent.
Puis un jour arrive la vérité
Et le rideau ne tombe pas, mais s'écroule à nos pieds.