Le SMS garde une place prépondérante auprès des utilisateurs, note ABI Research dans une étude. Selon ses prévisions, ce sont plus de 7 billions de messages textes qui seront échangés en 2011, pour un parc de plus de 4 milliards d’abonnements. En parallèle de l’engouement pour les smartphones et les applications mobiles, il semble du coup que ces courts messages restent toujours un canal de communication sur lequel miser. « Tout à fait », répond à L’Atelier Loïc Pailler, co-fondateur de l’agence UserADgents, spécialisée dans le marketing direct sur mobile. « Le progrès des applications mobiles ne cannibalise en rien le SMS, puisque l’on constate que de plus en plus d’annonceurs s’y mettent aujourd’hui », explique-t-il. Avant de préciser : « autant l’emailing finira par connaître ses limites, dans le domaine du marketing, autant le SMS a un bel avenir devant lui ».
Un message simple, pouvant renvoyer vers du contenu plus riche
La raison en est simple : les applications mobiles permettent selon lui de proposer aux consommateurs un réel service, quand le SMS appelle une publicité plus immédiate. Mais les messages textes peuvent également être utilisés par les publicitaires comme un vecteur vers du contenu plus riche. « Aujourd’hui, on ajoute des liens vers des sites ou vers des applications, pour faire le pont, et rechercher une complémentarité des supports », note-t-il. Les auteurs de l’étude expliquent par ailleurs que le caractère universel du SMS lui donne toute sa force. Le nombre de personne possédant un téléphone nomade étant bien supérieur à celui des individus en possession d’un ordinateur, par exemple.