Le coup de gueule du PDG d’EDF Henri Proglio sur le prix de revente de l’électricité nucléaire est presque passé inaperçu à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il s’agit pourtant d’un point central de la loi Nome de libéralisation du marché de l’électricité.
Dans le cadre de la nouvelle législation, exigée par Bruxelles, EDF est désormais contraint de céder une part de sa production d’électricité nucléaire à ses concurrents du secteur privé.
Henri Proglio, le PDG d’EDF s’est montré très ferme à l’approche de noël en exigeant un prix de revente à hauteur de 42 euros le MWh, un tarif correspondant aux préconisations de l’Assemblée nationale.
Henri Proglio « ne concevrai[t] pas que le prix de cession soit inférieur à 42 euros ou qu’on remette en cause ce qui est le résultat d’une analyse [...] longuement élaborée et validée par les deux chambres du Parlement ».
Les concurrents privés d’EDF, GDG-Suez en tête, plaident en revanche pour un prix de revente situé autour de 35 euros le MWh.
Le patron d’EDF estime que la cession d’une partie de sa production (jusqu’à 1/4) à des prix trop bas aura pour conséquences de fragiliser le groupe public, de ralentir les investissements, et in fine de faire augmenter le prix de l’électricité.
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Mots-clefs :edf, henri proglio, libéralisation, loi nome, nucléaire, prix de revente
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