[comics] Dark Reign #14 : le Réveil de la bête

Quatre épisodes de deux séries issues de l’événement Dark Reign, éditions Panini comics (novembre 2010).

Résumé : Peu avant le Siège d’Asgard voulu par Loki, les Dark Avengers doivent faire face à la défection de Marvel Boy qui vient de se rendre de la véritable nature d’Osborn, mais aussi aux hésitations d’un Sentry dont la face sombre, Void, menace de prendre le dessus…

Une chronique de Vance

Dark Avengers : le premier épisode est aussi le premier annual de la série, avec un Chris Bachalo efficace aux pinceaux. On y voit un Marvel Boy cherchant sa voie tandis que tous ses anciens alliés sont sur ses talons. Bien écrit, bien rythmé, plein de bruit et de fureur dans un récit très SF rappelant les grandes heures des errances de Mar-Vell ou du Silver Surfer. Sa rencontre avec Annie, la jeune geekette, est parfaitement bien amenée par des dialogues ciselés au cordeau (Bendis oblige). L’épisode suivant est le n° 14, avec Deodato aux crayons. J’aime toujours autant les dessins (quoi qu’elle fasse ou dise, Miss Hand est terriblement sexy) mais j’avoue avoir du mal avec la façon qu’a Norman Osborn de gérer la « crise Sentry ». On sent chez Bendis l’explication d’un futur deus ex machina qui viendrait perturber l’échec annoncé du patron du H.A.M.M.E.R. A suivre tout de même…

Secret Warriors #12 & 13 : rien à faire, je préfère quand l’équipe de Fury est dans le feu de l’action. Ici, on suit les atermoiements des chefs de l’HYDRA aux prises avec l’organisation du Léviathan : alliances, mésalliances, surprises du chef et coups du sort se succèdent, avec un Nick Fury opérant dans l’ombre (là où il est le meilleur) et des flashbacks un peu trop opportuns. Tout de même, Hickman sait mener sa barque et on se fait aisément au style visuel de Caselli.

Un petit peu frustrant si on les met face au grand événement qu’est Siège, mais ces histoires sont rudement bien menées, assez rythmées et dotées de bons dialoguistes et dessinateurs. Les Dark Avengers de Brian Bendis dépeints par un Bachalo dynamique et un Deodato so hot sont des morceaux de choix qui préparent les chocs qui ne devraient pas manquer de survenir (et avec Sentry en proie au doute, ce seront des clashes cataclysmiques à n’en pas douter !). Quant aux Secret Warriors de Nick Fury, ils cèdent la place aux méchants qui s’entredéchirent pour la possession d’une « boîte » mystérieuse et la direction de l’HYDRA…

Ma note : 3,8/5