Le décor, à première vue, est bricolé. Mais il tourne et découvre plusieurs lieux, de la maison du Petit Chaperon Rock à la scène du Grand Barnum.
Le spectacle porte un message : pour devenir un artiste, le talent ne suffit pas, il faut travailler, répéter, répéter. Et nul doute qu’il y a du travail pour arriver à cette petite comédie musicale.
L’idée en est très séduisante : la Mère-Grand c’est Papy Low-Fi, le Loup c’est la Diva. Et le rock, qui est la musique du Papy, intéresse drôlement le Petit Chaperon Rock. La guitare est ici le lien entre tous : l’enfant, le grand-père et la Diva, un lien entre les générations. C’est seulement un peu dommage qu’on ne l’entende pas plus, même si je comprends que la Compagnie ait recours à la musique enregistrée.
Réécrire le Petit Chaperon Rouge, conte d’abord écrit par Perrault, est tentant et je trouve qu’ici c’est plutôt réussi.
Spectacle vu au Théâtre La Comédia, à Paris 11e.