Quatrième de couverture :
Lemuel Sears mène une vie paisible à Manhattan. Conscient de son vieillissement, il vit dans la crainte de ne plus jamais connaître l’amour. Un jour, il se rend dans la petite ville de Janice pour patiner sur l’étang et découvre que celui-ci est utilisé comme dépotoir. Révolté, il entame une procédure judiciaire pour rendre à Janice son paysage bucolique. Entre politiciens véreux et mafiosi, Lemuel Sears croisera la route de femmes et d’hommes à la recherche, comme lui, d’un peu de beauté.
Mon avis :
Cette lecture très courte m'a laissé un peu perplexe. Je me suis demandée si je lisais un livre tronqué, si court qu'il pourrait paraître bâclé ; ou alors une fable des temps modernes.
En 132 pages, l'auteur nous fait passer plusieurs messages : la peur de vieillir, la peur de ne plus aimer et de ne plus être aimé, les problèmes environnementaux et l'impact de l'homme sur la nature. Les personnages sont complètement anodins, ils n'ont pas d'aura particulière, pas de pouvoirs : ils sont la classe moyenne, ni pauvre, ni riche, la masse populaire.
J'ai trouvé ce récit un peu désordonné. D'un chapitre à l'autre, on a comme l'impression que ce qui précède n'existe plus. Un peu comme des nouvelles sauf que ça n'en est pas du tout. Si bien qu'il m'est assez difficile de dire si j'ai apprécié ou non.Disons que j'ai trouvé que certains passages étaient de véritables fresques : par exemple quand Lemuel Sears, le protagoniste, décrit si poétiquement sa sensation en patinant sur l'étang gelé de la petite ville de Janice. En effet, les sentiments sont très bien peints dans ce récit contemporain.
Mon avis finalement c'est que peut-être que 132 pages, c'était trop court. C'est pourquoi j'ai eu du mal à m'attacher à "l'histoire". Mais comme souvent, je peux aussi dire que n'ayant pas l'habitude de lire des romans contemporains, je n'en saisi pas toutes les nuances.
Remerciements :
Je remercie les éditions Folio ainsi que l'équipe de Blog-o-Book pour m'avoir permis de découvrir cet auteur !