À dire vrai, ce «splendide roman» paraît avoir retenu l’attention de Bernard Pivot par ce qu’il éveille chez le lecteur de souvenirs brûlants de ses propres passions – encore que l’introduction de l’article ne soit pas très claire, si bien qu’on se demande, un temps, s’il est question du livre de Makine ou d’autre chose.
De toute manière, «le personnage le plus émouvant est un authentique dissident» et non le narrateur. Voilà qui tendrait, chez un esprit mal tourné, à évoquer, malgré les compliments, un échec: si la fiction est moins puissante que la réalité, à quoi sert-il d’écrire un roman?