"Cachez moi ces seins que mes fils ne sauraient voir!", les policiers de Rome se moquent encore de cet appel.
Quelle ne fut pas la surprise de l'agent contacté par une mère de famille italienne folle de rage devant la façon dont une baigneuse
topless(Luisa) appliquait sa crème solaire.
Le ton était en effet monté entre deux femmes, Luisa, 26 ans, une jolie brune à la poitrine généreuse qui prenait un bain de soleil,
et la mère de deux garçons qui se détendaient eux aussi sur la plage d'Anzio, au sud de Rome.
La brunette, veillant aux dangers des UV, massait sa peau - et forcément ses seins dénudés - avec autant de soin que de crème
solaire.
De quoi horrifier la maman soucieuse de l'éducation de ses deux fils de 14 et 12 ans qui se baignaient non loin de la demoiselle et
qui en avaient visiblement perdu leur latin.
La mère, choquée par cette application trop "sensuelle" de crème solaire, est alors allée prier la jeune femme de couvrir sa poitrine sur le champ, laquelle a refusé d'obtempérer.
Une discussion musclée s'ensuivit entre les deux femmes et la police fut dès lors appelée à la rescousse.
De mémoire de policier, la mère de
famille avait raison, "la jeune femme accusée d'atteinte aux moeurs était très très attirante".
Le fond du problème, par contre, a soulevé moins de bonne humeur dans l'opinion italienne qu'au commissariat.
Au vu de la plainte déposée à son encontre et de l'enquête ouverte en ce sens (la police y étant légalement contrainte), Luisa, la
baigneuse topless, a dû avoir recours à un avocat, lequel rappelle qu'elle n'a fait aucun mal à autrui en s'appliquant de la crème solaire et qu'elle n'est pas davantage coupable d'être
attirante.
D'autre part, l'avocat de l'accusée estime la plainte absurde et reste convaincu qu'aucun juge n'oserait effectivement condamner sa
cliente pour un bain de soleil en monokini.
Il avance cependant qu'il y aurait matière à engager des poursuites pour calomnie, si sa cliente le souhaitait. Arroseur
arrosé?