Prairie d’été
Mes mains emprisonnent la lumière
Et l’ombre de la mer
Je touche le sol
Et éprouve le désir
De brouter l’herbe fraîche
De ta prairie où tu mènes paître
Ta vache rousse
La lumière nous caresse
Et je pose mes mains
Sur des ondes de chaleur
Je veux posséder le monde
Pour te l’offrir.
(Jean-Baptiste Besnard)
Illustration: William Bouguereau