Bien le bonjour, les omnivores à poil bref
On a smacké les aïeuls sous le sapin. On a séché la caisse de crémant du Jura. On s’est gobergé comme des bufflons en rut.
Mais maintenant, c’est ceinture. C.E.I.N.T.U.R.E.
Il va falloir dégraisser la bête. Repasser en mode light. Slurper de l’eau, du thé et du bouillon clair. En faisant des pompes à l’envers, des abdos-fessiers en cascade et du footing de salon.
Toutefois, avant d’entamer ce programme éreintant, il s’agit d’aligner les bonnes résolutions de saison. Les voici.
En 2011, sur ce blog, il y aura…
- De la métaphysique quantique et des rillettes de Républicains
- 113 saillies spirituelles par semaine
- Du piment oiseux et du poivre de six Chouans
- Un chapon peroxydé en nuisette (peut-être)
- Des prises de position saugrenues et des avis qui n’engagent que lui
- Une salade de tomates sans tomates
- Des sumos oints de mayo maison
- Une espuma de merguez. Des sardines en crapaudine. Un jéroboam de vin de fesse. Et plein d’autres choses palpitantes encore.
Faites cuire un paquet de conchiglie (soit cette ravissante pasta qui épouse la plastique du coquillage) une minute de moins que l’indication figurant sur l’emballage. C’est là une petite opération arithmétique qui permet de garder le cerveau allègre et la nouille ferme.
Dans une jatte, pacsez deux œufs, une cuillère de crème fraîche, une grande giclée de lait, une grosse pincée de vieux pecorino râpé, une pincée (encore) de muscade et quelques tomates séchées, s’il le faut préalablement ramollies dans un peu d’eau. Mixez le tout. Vrouum. Assaisonnez.
Installez la pasta dans un plat à gratin. Emincez grossièrement trois autres tomates séchées. Mélangez-les avec les pâtes. Et mouillez le tout avec l’appareil susmixé. Voyez le topo?
Hop au four, à 180°, 17 minutes environ.
A tantôt