J'y ai vu la misère, à New-York City, les restaurants pour blacks, les gars qui te réclament 1$ quand ils t'indiquent le chemin, le taxi équatorien qui baragouine un peu d'américain après 12 ans sur place, les quartiers déneigés au rythme du pouvoir d'achat de ses habitants, la rudesse d'un petit personnel - serveurs, vendeurs, manifestement épuisé.
Cherchez le glamour.
Et pendant ce temps-là : YOU CAN BUY EVERYTHING IN NEW-YORK CITY
Déçue ?
Non, la réalité a repris ses droits, entre crise économique et terrorisme.
Ce qui n'a pas changé : la seule chose qui compte vraiment à mes yeux à New-York City.
Soit Coney Island
La route vers la plage. Demandez : "Where is the beach, please ?"
Tant de saveur, un 26 décembre, de prononcer cette phrase ahurissante.
Et être prise pour une abrutie...
La jetée pas animée. Mais peut-elle l'être ? Morte, Coney.
Au seuil de la mort, les mouettes.
(J'ai vraiment tenté de creuser des trous dans la neige pour leur faire des nids mais elles n'ont rien compris)
Rien. Rien pour se protéger, se sustenter, s'abreuver, se réchauffer.
Ah si. Nathan's.
Non, décidément, il n'y avait qu'une chose à faire, ce jour
Ils l'ont fait.