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Pour 2011 : tablettes, blogs et réseaux sociaux

Publié le 03 janvier 2011 par Fab

Une nouvelle année commence et avec elle les questions que tout geek se posent : quelle sera l’innovation (ou les innovations) majeure qui marquera cette année ? Quel nouvel outil révolutionnaire va faire son apparition ? Quelles tendances de fond vont se confirmer ?

A la manière des bonnes résolutions que l’on prend avec la nouvelle année, il est toujours tentant à cette période de faire des prédictions. Alors, je vous livre mes trois prévisions qui valent ce qu’elles valent (OK, en même temps, je ne me mouille pas trop)  :

  • La fin des netbooks ou l’envolée des tablettes

  • Ce qui, il y a un an, n’était qu’embryonnaire (Archos a lancé ses tablettes bien avant l’iPad mais sans en retirer l’engouement actuel) est devenu bien plus qu’une mode, une tendance de fond.

Pas un jour sans une nouvelle rumeur ou l’annonce officielle d’un constructeur quant à la sortie d’une prochaine tablette plus ou moins révolutionnaire. Motorola, Asus, Dell, Archos, RIM… et Apple bien sûr. En 10 ou en 7 pouces’… Sous Android, IOS, Windows 7…

Le prochain CES qui débute le 6 janvier sera une nouvelle fois l’occasion de belles annonces. En attendant bien sûr d’en savoir plus sur l’iPad 2.

Si les spécialistes ne s’accordent pas sur les prévisionnels de ventes des tablettes dans les années à venir (voir les prévisions de Deloitte ou celles de Gartner), ils parient tous sur leur avènement massif.

Face à elles, les netbooks ont-ils une chance de résister ? Non. Sans être en chute libre, le marché des netbooks est en net ralentissement et, selon différents cabinets d’études, il devrait être dépassé par celui des tablettes dans les trois à cinq prochaines années. Tablettes et netbooks répondent aux mêmes besoins et les avantages des premières compensent largement leur principal défaut, l’absence de clavier physique. Quant à l’écart de prix entre les deux, il devrait peu à peu se réduire et se fixer, selon Gartner, autour des 300 $ dans les deux ans à venir.

  • Les blogs : l’âge de la maturité

Le sujet de la fin des blogs revient régulièrement sur le tapis, et pourtant. Les blogs ne se sont jamais aussi bien portés. Frédéric Montagnon, PDG d’Overblog, annonce même que l’audience n’a jamais été aussi forte sur les blogs qu’actuellement. Un récent article du Nouvel Economiste revient sur « la longévité des blogs [qui] dépasse largement celle de la mémoire à courte terme de Twitter ou tout autre réseau micro ».

Et puis le succès de Twitter ne tient-il pas au partage de liens ? Ces liens renvoient autant à des articles de journaux qu’à des billets de blogs. Cela va sans dire mais, sans contenu, Twitter, les réseaux sociaux et le web en général n’existeraient pas.

Par contre, loin de l’engouement suscité il y a quelques années par la facilité de création et d’expression offert par le blog, « le blogging est devenu plus mature », confie au Nouvel Economiste Pierre Chapaz, le fondateur de Wikio.

Moyens d’expression, de reconnaissance aussi, outils pour valoriser son expertise, travailler son e-réputation, les blogs ont encore de beaux jours devant eux. Seul le terme pourrait devenir obsolète et demanderait à évoluer : qu’est-ce qu’un blog au fond, qu’il soit personnel, professionnel ou d’entreprise, si ce n’est un site web régulièrement mis à jour ?

  • Réseaux sociaux : toujours plus nombreux et plus ciblés

En 2011, de nouveaux réseaux vont encore se développer. On parle de plus en plus de Diaspora, un équivalent à Facebook mais aux contours bien plus délimités. Et puis, il y a tous ces réseaux de niche qui fleurissent sur la toile. Parmi les derniers rencontrés, il y a celui pour les accros à l’iPhone, pour ceux qui veulent échanger leurs avis (Shopwiz.me), leurs bonnes adresses (Baobab.com, par exemple), pour les startupers

Aux réseaux généralistes (Facebook), professionnels au sens large (LinkedIn, Viadeo) ou familiaux (Famicity et autres), répondent désormais des réseaux beaucoup plus ciblés. Seul bémol, multiplier ainsi son appartenance à de multiples communautés devient vite chronophage et difficile à gérer. Choisir ses réseaux selon l’intérêt recherché et l’usage que l’on veut en faire (garder le contact avec sa famille, ses amis, construire un réseau professionnel pour faire évoluer sa carrière, échanger sur son expérience professionnelle ou personnelle, partager des loisirs et centres d’intérêts communs…) devient un nouveau challenge. Alors, quel(s) réseau(x) marquera 2011 ?

En tout cas, il serait vain de vouloir y échapper. Pourquoi du reste fuir le mouvement ? J’ai toujours été surprise par l’assurance de ceux qui affirment : « moi, je ne fais partie d’aucun réseau social car je veux contrôler ce qui se dit sur moi ». A ceux-là, je réponds : « moi je fais partie de nombreux réseaux sociaux car je veux contrôler ce qui se dit sur moi ».

La vie privée n’existe pas sur le net et encore moins sur les réseaux sociaux. A vous de savoir à qui vous voulez dire quoi. Et comme dans tout réseau social, Facebook compris, vous arriverez à un moment à accepter, par réelle affinité, pour ne pas décevoir ou par intérêt partagé, des « amis » qui ne vous sont pas particulièrement proches, vous faites donc attention à ce que vous dites et vous vous mettez au niveau de votre « ami » le plus éloigné. Une fois que vous avez intégré cela, vous pouvez fréquenter les réseaux sociaux (presque) sans crainte.

Et pour vous, quelles seront les tendances qui devraient s’affirmer en 2011 ?


Filed under: Point de vue Tagged: blog, netbook, Réseaux sociaux, tablette

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