A l'éternel nul n'est craint
Mais trouver le passage quelle incertitude
Lorsque la mort s'improvise prélude
La vie ferme son tendre écrin
Dans l'entre deux souffle le vent
Le choix oscille comme une onde
L'éternité n'ouvre qu'une seconde
Le passage vers l'ombre ou les vivants
Dans son tunnel la lumière triste
Se noie de pleurs et de tourments
Quand la vie nous rappelle à nos amants
Ici bas le clair obscur attriste
Alors j'erre seul désespérément
Mon automne comme des prières
S'envole telles des feuilles dans ce cimetière
C'est l'errance des sentiments
Et de voir,
Des tombes, des pierres tombales
J'ai l'âme automnale
Sous l'ombre rien de banal
Hiver, Hivernal
Je tombe, m'effondre
Je sombre en prises létales
Mais l'âme s'ennuie
Mon dieu il est tard
Le passage n'a de retard
Il faut fuir la nuit
Vers un nulle part
Sonne minuit
Silence…
l'âme s'enfuit…