Des statistiques intéressantes

Linart, développeur d’applications pour l’iPhone, l’iPod touch et l’iPad, a publié des statistiques intéressantes sur sa page Facebook. On y voit, affiché en pourcentage,  la répartition des appareils équipés d’iOS qui utilisent ses applications.

Dans la catégorie iPhone, le 3GS se classe au premier rang avec 23 % d’utilisateurs. L’iPhone 4 suit d’assez près avec 17 % d’utilisateurs. L’iPhone 3G est totalement déclassé avec une maigre 9 % d’utilisateurs.

Surprise du côté de l’iPod touch. Le 2G compte 22 % d’utilisateurs. On assiste par la suite à une chute vertigineuse avec le 4G où l’on ne dénombre que 8 % d’utilisateurs. Le 3G ferme la marche avec seulement 5 % d’utilisateurs.

Quant à l’iPad, il s’en tire avec un score honorable de 9 % d’utilisateurs.

Bien entendu, il serait hasardeux de tirer des conclusions sur les habitudes des consommateurs à partir d’un simple échantillonnage. Néanmoins, l’écart important relevé dans certaines catégories donne certainement matière à réflexion.

On voit par exemple que l’iPhone 4, lancé l’été dernier, est encore un peu à la traîne derrière l’iPhone 3GS. Cet écart, relativement modeste, s’explique en grande partie par la rigidité des contrats qui lient l’utilisateur aux Rogers, Bell et autres.

L’abîme qui sépare l’iPod touch 2G du reste de la gamme est autrement plus révélateur de « l’empressement » que mettent les consommateurs à se débarrasser de leur appareil actuel pour se procurer le tout dernier modèle. Bien qu’il affiche toujours des performances respectables, l’iPod touch de deuxième génération n’est que partiellement compatible avec iOS4 (pas de multitâches, impossibilité de configurer le fond d’écran, etc.). Sa taille et son poids sont légèrement supérieurs et son écran offre une définition qui ne se compare en rien à celle de l’iPod touch actuel. De bien beaux arguments qui n’ont, semble-t-il, qu’un impact modéré sur le désir des consommateurs de troquer leur vieil appareil pour un appareil tout neuf.

Des statistiques intéressantes et susceptibles de réduire quelque peu à néant la théorie voulant qu’on achète avant tout chez Apple pour épater la galerie et se pavaner avec l’appareil dernier cri.