Revenant sur quelques points obscurs je me hâte de préciser que je ne veux pas mélanger les sujets …Dans le Pouvoir de l imaginaire 54 j ai fait quelques rappels sur le monde quantique et essuyé aussitôt quelques incompréhensions …Aussi je vais commencer à devenir méfiant !Lorsqu’ un scientifique, tel ROLAND OMNES , écrit un livre comme : « Soyez savants, devenez prophètes » (avec Georges Charpak), Editions Odile Jacob, 2004 ; "Les indispensables de la Mécanique quantique". 2006, ou que DOSSIER POUR LA SCIENCE publie en septembre 2010 le très complet « Le monde quantique » , ces rédacteurs ont toute la place pour s expliquer et pas comme ici de lecteurs se présentant en « méditatifs » mais en fait assez impulsifs pour bondir aussitôt sur les commentaires , au bas de leur texte ou du mien ( à peine sec !) et clamer : « Honte à vous ! ,Si je ne n ai rien compris c’est parce que vous restez des Néandertaloïdes ( photo!)et que vous vous gargarisez de soit disant SCIENCE alors que tout cela n’est qu’ un « à peu prés » , au fond une religion comme une autre » …..
Alors j’élimine de suite de mes réponses à NOLATS ce qui a trait au monde branaire , à ses 5 , 11 ou 26 dimensions cordesques et quelques autres hypothèses bien trop mathématiques pour un blog ….. Mais je garde pour le re- traiter le défi du chat mort-vivant de SCHRODINGER et l explication quantique du temps !
1°/ LE BRUIT QUANTIQUE
Dans le cadre de la description quantique du champ électromagnétique, l'inégalité de Heisenberg, appliquée aux observables conjuguées du champ électromagnétique, implique de fait l'existence de fluctuations quantiques du champ électromagnétique. Pourtant on pourrait s attendre ,lorsque la lumière est produite par un laser dont toutes les fluctuations d'origine mécanique, acoustique ou électrique ont été supprimées, à ce que les fluctuations quantiques donnent lieu à un bruit très minimal sur l'intensité lumineuse détectée.ET BIEN NON ! Ce bruit est connu sous le nom de bruit de grenaille (shot noise) ou bruit quantique standard …Peut-on y échapper ?
En effet si le photon n’ est de toute façon qu une onde ( polarisable ou pas et cela de diverses manières )mais lié rigidement à une valeur d’énergie en mouvement, une fréquence et une longueur d onde ,par la dure loi de PLANCK ( ΔE = hט ) on pourrait alors s’attendre à ce que ,[ si l’on veut bien se passer d’ observables en ne faisant rien pour mesurer tel ou tel de ses caractéristiques , bref si on lui fiche une « paix totale »( ! ) ] à ce qu il ne soit plus encore soumis à ces « tremblotements quantiques » !? ET BIEN NON !on ne le peut pas !
En effet l'inégalité de Heisenberg interdit de pouvoir mesurer simultanément avec une précision infinie les valeurs de deux observables conjuguées . Plus précisément elle impose que le produit des variances des observables conjuguées soit borné par une limite inférieure, fixée par la valeur du commutateur des deux variables.Mais attention !Eloignons nous de tout propos anthropocentrique …. Certes nos yeux ne sont en général pas faits pour observer les effets quantiques microscopiques mais ce flou quantique existe indépendamment de nous ! Nous n y sommes pour rien et en mesurant un système placé dans une superposition quantique d’états nous voyons des résultats qui tombent au hasard parmi une zone de probabilités données par la fonction d onde ….
Par conséquent on a longtemps considéré que le bruit quantique standard constituait une limite insurmontable. Toutefois plusieurs expériences ont montré que, si les fluctuations quantiques étaient inévitables, leur effet sur les mesures pouvait être contourné. Et là il faut ruser …En effet ,il est possible de réduire les fluctuations d'une des observables sous la valeur du bruit standard, mais ce sera à la condition de voir les fluctuations de l'autre augmenter en conséquence. De tels états sont dits « comprimés. »
à suivre