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Finalement, il ne faut pas grand chose pour que le soleil se montre. En réalité, il suffit que les nuages se laissent aller quelque peu pour créer l’espace… l’espace bleu entre les nuages !
À partir de ce moment, tout est permis. Ou plutôt, il est permis de croire à tout. Même de croire que les méandres de la vie ne sont qu’un fleuve tranquille tourné vers la mer.
Peu importe où ils se dirigent finalement. L’important, c’est d’y croire. Croire que tout est permis. Croire que tout est encore possible. Croire qu’au bout de la nuit, il y a quand même la lumière. Croire que celle-ci est éternelle.
Il ne suffit pas – évidemment – que naisse l’espace. Encore faut-il le voir et le regarder ! Chercher à scruter ce bleu qui s’y dégage. Lui donner les couleurs qu’il mérite. Faire de ce mince interstice une lueur d’espoir.
Surtout, profiter du moindre rayon salvateur. S’y lover, voire même s’y étendre. Et jouir. Savourer chaque signe de reconnaissance. Le prendre pour ce qu’il est, sans gamberger. S’y prélasser.