Le mot sur cette table justifiait son départ. Seulement quelques lignes sur un bout de papier. Comme ayant tué la pièce dans laquelle il était, Comme cet astre en plein jour qui impose le noir, Il suspend les secondes et attrape l'espoir . Avalant la lumière, attirant les regards, Il impose un silence si triste, si dur. Un silence d'église, le silence des murs, Prononçant sa sentence de son triste pouvoir. Ces lignes sont pour lui, il perçoit son bourreau. Prêt à le torturer, à le tuer s'il le faut. Cette ambiance l'écrase, il sent cette lourdeur, Ses larmes le réchauffe, il sait que ses yeux pleurent. Cette porte s'est fermée, une autre s'est ouverte. Il longera cette route, il prendra ce sentier. Il ne sera pas seul, il y aura ces regrets, Qui lui rappelleront cette terrible perte.