Il fait nuit.
Seul dans mon lit.
Toute lumière éteinte.
Les rideaux fermer.
Les volets descendus.
La maison isoler.
À la lisière de la forêt et des prés.
Aucune lumière n'a de chance de pénétrer.
Dans le noir complet.
Je dors.
Je n'existe plus.
Même le hibou au loin ne peut me déranger.
Mes rêves ne parviennent pas à déranger mon subconscient.
Le temps fait tourner le temps d'un tic-tac qui n'accède mon sommeil.
Pendant ce temps au-dehors la lune et les étoiles se font timides derrière un ciel si gris.
Dans ma nuit qui reste d'un noir complet.
Dehors dans la nuit noire, le blanc se mélange sans faire de bruit.
Pour qu'avant que le jour se lève tout soit blanc.
Un premier rêve vient me ressusciter d'un premier sommeil réparateur.
La neige continue son chemin pendant que je replonge d'un deuxième sommeil.
La nuit assombrit la blancheur de la neige qui poursuit son chemin.
Et moi je dors toujours sans me soucier de quoi que ce soit.
Au derrière du rideau et du volet qui me protège, le jour commence à faire son apparition.
Moi qui espérais me protéger de la froideur du jour qui se lève.
Voilà qu'un deuxième rêve me fait sortir de mon sommeil.
Cette fois le chant des oiseaux affamer ne peut me tenir au lit.
Reconstruit de ma nuit réparatrice je me lève d'un jour nouveau.
Découvrant un monde blanc, où seul quelques ombres noires donnent du reflet.
Couper du monde extérieur, je contemple ma carte postale grandeur nature.
Voyez autour de vous et si comme moi vous voyez cette carte, c'est que vous avez reçu mes meilleurs voeux pour l'an neuf.
3090 OVERIJSE, le dimanche 2 janvier 2011.
Thierry MAFFEI.