Hausse du tarif de l'électricité

En ce début d'année, la hausse du tarif de l'électricité a été fixée à 3%. Cette hausse est officiellement justifiée par le coût de rachat de l'électricité produite avec des sources renouvelables.

Un premier constat s'impose : cette hausse va impacter le pouvoir d'achat des français, en particulier tous ceux (très nombreux) qui se chauffent avec cette énergie. Cela, alors que ce mode de chauffage à encore plus vocation à se développer sous la pression du lobby électrique qui à obtenu sa minoration lors du calcul du DPE.
On peut légitimement se demander les conséquences des prochaines hausses à venir, inévitables du fait des engagements de la France (20% d'énergies renouvelables) et du faible coût actuel de la production (d'origine principalement nucléaire).

Ensuite, cette hausse prend certainement en compte les conséquences de l'ensemble des décisions prises ces derniers mois, celle concernant le tarif de rachat du photovoltaïque. Elle aurait donc été potentiellement plus importante.
Ce point mérite d'être pris en compte dans une analyse "développement durable" concernant le tarif de rachat du photovoltaïque, ce qui à rarement été fait.
À noter : étant donné les objectifs de production d'énergie renouvelable, leur part actuelle dans la production d'électricité et les tarifs de rachat jusqu'ici appliqués :

• si le complément est uniquement d'origine photovoltaïque, la hausse du prix de l'électricité serait de plus de 40% !
• si la part du photovoltaïque est de l'ordre de 30% sur le complément, la hausse reste de l'ordre de 20%.

Le développement des énergies renouvelables n'est donc pas sans impact sur le pouvoir d'achat et donc sans impact social. En tout cas selon les modes de consommation actuels, notamment en matière d'énergie. Le développement de ces énergies doit donc être considéré dans une approche plus globale intégrant le besoin final en matière de consommation énergétique.