Film de Jean-Jacques Annaud
Titre original: Der Name der Rose
RFA, FRANCE, Genre: Policier
Avec: Sean Connery, Christian Slater, Feodor Chaliapin Jr., Michael Lonsdale, Helmut Qualtinger, Ron Perlman, Francis Murray Abraham, Elya Baskin, Valentina Vargas, Lucien Bodard...
Musique: James Horner
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SYNOPSIS: Entre Provence et Ligurie en 1327, Guillaume de Baskerville, moine franciscain et son jeune novice Adso, se rendent dans une abbaye bénédictine fortifiée afin d'assister à une rencontre avec le représentant du pape pour débattre d'un point de théologie qui peut s'avérer schismatique pour l'église. Mais le jour de leur arrivée Guillaume de Baskerville s'aperçoit qu'un moine est mort il y a peu. Le père bénédictin demande à Guillaume d'enquêter sur la mort de ce moine enlumineur qui semble étrange. Guillaume de Baskerville ne tarde pas à comprendre qu'il s'agit d'un suicide. Mais déja un autre moine est retrouvé mort. Le traducteur de grec de la bibliothèque de l'abbaye. Mais Guillaume qui sait que la solution se trouve dans la bibliothèque en voit son accès interdit...
CRITIQUE: Grand choc cinématographique pour un film non américain. Des moyens exceptionnels, un roman de Umberto Eco réputé inadaptable et 3 années de préparations. Les grosse légumes du cinéma international: Gérard Brach au scénario, Dante Ferretti aux décors, Tonino delli Colli à la photographie, James Horner à la musique. Et Sean Connery qui insiste pour avoir le rôle principal!. Ce diable de film ne pouvait être qu'une immense réussite ou une immense déception. C'est le triomphe critique et populaire. Rien à redire. Tout y est formidable. L'histoire donc, un polar moyennâgeux un siècle et demi avant la renaissance où l'obscurantisme religieux atteint son apogée en Europe, la réalisation de Jean-Jacques Annaud extrèmement précise dans la reconstitution et maîtrisée artistiquement dans un décor oppressant et une lumière grise où le soleil (les lumières de l'esprit) n'a pas sa place, le casting constitué d'une galerie incroyable de sales gueules parmi lesquelles Ron Perlman étincelle en un genre de Quasimodo débile léger, et la musique de James Horner glaciale et inspirée.
La scène d'anthologie: La bibliothèque de l'abbaye apparaît n'être qu'un immense labirynthe d'escaliers et de petites salles où sont déposés des trésors de savoir conservés par les moines mais non divulgués. dans ce labirynthe une salle secrète y recèle les livres les plus recherchés et les plus subversifs aux évangiles ou à leur interprétation.
NOTE: 17/20
L'anecdote: Le film reçoit le César
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