Agora

Sorti au début de l'année 2010, j'ai pu entendre beaucoup de bien d'Agora. Alejandro Amenabar veut nous parler d'Hypatie, une philosophe d'Alexandrie. On la voit chercher, essayé de comprendre le monde, le mouvement des planète et des étoiles et commence à croire que le système dans lequel évolue la tête n'est pas géocentrique mais bien héliocentrique... Malheureusement pour elle, ce n'est pas une bonne chose dans les temps qui cours. En effet, au IVeme siècle à Alexandrie, les chrétiens prennent de plus en plus d'importance, elle se déclare non-croyante, voilà qui ne plaira pas forcément aux radicaux qui pensent qu'elle a bien trop d'importance au niveau politique.Si l'on découvre plusieurs romance dans ce film et bien que l'on passe beaucoup de temps à regarder Hypatie se torturer pour trouver une solution aux mouvements des planètes, le film est bien plus basé sur la religion et les horreurs qu'a connu Alexandrie à cette époque (notons que pour le coup... ça sonne vraiment d'actualité) que sur la vie de la jeune femme. En effet, aucune explication sur sa présence féminine dans ce monde d'homme, elle est la seule philosophe femme d'Alexandrie et on ne sait pas pourquoi.

Amenabar nous fait donc découvrir des massacres, des stupidités, de monstruosité pour rendre un film profondément athée et je ne vais pas m'en plaindre car la majorité des films étant bien religieux un peu de changement dans ce sens ne fait aucun mal.Les images et la réalisation nous scotch et nous oblige presque, par leur beauté, à aimer ce film et son intrigue. Les décors sont magnifiques et le film est mené par de très bons acteurs qui doivent rester convaincants des rôles toutefois pas très évidents et c'est assez impressionnant, à commencer par Rachel Weisz que l'on voit bien trop peu, Max Minghella et Oscar Isaac ont aussi un énorme potentiel et j'espère les revoir sous peu.Au final, si je m'attendais à mieux de ce film, j'ai trouvé ce film magnifique beaucoup plus au niveau des images que pour le scénario. Un bon film historique sur une période que l'on a beaucoup trop tendance à oublier.
14/20
Silice.