Manchester United a fêté la nouvelle année avec une victoire sur le terrain de WBA, les Red Devils restent leaders du classement...
... Et c'est tout ce qu'on retiendra de cette piètre rencontre, tant ils ont été honteusement mauvais. Nombre incalculable de mauvaises passes, aucun fond de jeu, pauvres dans les duels, les hommes de Sir Alex Ferguson ont visiblement trop bien réveillonné et peuvent remercier soit l'arbitre, soit Odemwingie, soit Hernandez pour ce résultat complètement volé.
Pour ce déplacement, Fergie alignait un 4-4-2 d'où Van der Sar et Rafael étaient absents. Respectivement remplacés par Kuszczak et Gary Neville. Fletcher faisait également son retour mais sur le flanc droit où Nani manque toujours à l'appel. Obertan était aligné à gauche et le milieu de terrain était composé de Carrick et Anderson. Gary Neville avait la lourde tâche de faire aussi bien que Rafael au poste d'arrière droit, et ce fut loin d'être le cas. Le vétéran anglais a été tout simplement catastrophique et n'a jamais été en mesure de contenir un Jerome Thomas très remuant sur son flanc. A contrario, les flancs des Reds étaient inexistants. Obertan a été dégueulasse et Fletcher, même s'il n'est pas un ailier, continue de décevoir.
Tout avait pourtant bien commencé puisque les Red Devils ont ouvert la marque dès la 3ème minute de jeu. Carrick joua rapidement un coup franc au centre du terrain, trouvant Berbatov qui décalait Obertan sur le côté gauche. Quelques grigris du français plus tard, Evra se présentait en retrait pour recevoir le ballon qu'il centra aussitôt vers le point de penalty où Wayne Rooney attendait bien sagement pour reprendre ce ballon de la tête, sans sauter, et faire mouche. 0-1 donc, et le but tant attendu de Wayne Rooney de plein jeu. Même si ce but est loin d'être le plus beau de sa carrière, il est très important puisqu'il s'agit du premier sur une action de jeu depuis mars dernier. Mais notre joie fut de courte durée car dès la 14ème minute, WBA rétablit l'égalité, et de quelle manière ! Sur un long ballon, Vidic gagnait son duel de la tête face à Odemwingie mais Morrison était à la retombée du ballon. Sans se poser de question, il décocha une magnifique reprise de l'extérieur du pied droit qui alla se nicher dans la lucarne de Kuszczak, qui fêtait sa première titularisation en championnat depuis un an. 1-1, et une leçon d'efficacité puisque chaque équipe comptait alors un tir cadré.
A la 26ème minute, un nouveau long ballon de WBA atterrit dans les pieds de Dorrans qui se retrouva nez à nez avec Kuszczak. C'est là que Neville s'illustra d'un tackle complètement raté qui déséquilibra l'attaquant. L'arbitre oubliait toutefois de siffler un penalty pourtant évident. Première mauvaise décision de Chris Foy et premier tournant de la rencontre. Le reste de cette première période ne sera que ballons perdus, avec la palme pour Obertan qui s'est mis tout seul dans la merde avec ce genre de performance. Pas sûr qu'on le revoit titulaire de sitôt. A part le but de Rooney, United n'a rien montré et peut s'estimer heureux de rentrer aux vestiaires à égalité, contrairement aux Baggies qui se sont créé plusieurs opportunités.
Après la pause, WBA se montrera à nouveau le plus entreprenant mais rien ne se passera jusqu'à l'heure de jeu, moment choisi par SAF pour effectuer deux changements; le très discret Berbatov laissant sa place à Javier Hernandez, accompagné de Darron Gibson, en lieu et place d'Obertan. Une minute plus tard, WBA obtiendra le penalty qui lui fut refusé plus tôt. Dorrans trouvait Thomas, dont les passements de jambe donnaient le tournis à Ferdinand qui accrocha le pied d'appui du déroutant ailier. Cette fois monsieur Foy était attentif et montra immédiatement le point de penalty. Mais ce n'était décidément pas le jour des hommes de Roberto di Matteo, Odemwingie manquant complètement sa frappe et entretient l'espoir d'un parfait hold-up. SAF utilisera son dernier changement à la 71ème minute, sortant le très gênant Neville pour faire entrer Fabio, la photocopie de Rafael. United va enfin réagir, timidement, mais réagir quand même et se verra à son tour refuser un penalty évident lorsque, suite à un corner joué court par Anderson, le centra de Fabio trouva le coude volontaire de Thomas. Nous sommes à la 73ème minute et on sent malgré tout que le miracle va avoir lieu. Carrick sonne la révolte d'un tir dévié en corner par Carson. Rooney le tira à gauche du but des Baggies et son centre trouva un Chicharito étrangement seul au petit rectangle. Le petit mexicain ne se faisait pas prier pour reprendre victorieusement cette offrande de la tête. 1-2 ! Ce Chicharito est incroyable, on ne l'avait plus vu depuis plusieurs rencontres et il parvient encore à être décisif immédiatement. Le nouveau Solskjaer est à OT...
La fin du match ne sera pas une promenade de santé et verra les Red Devils collecter trois cartons jaunes en un quart d'heure. United résiste tant bien que mal malgré l'admirable volonté des locaux. A la 89ème minute, Rooney reçoit un vilain coup et les signes ne sont pas bons, le soigneur demande un remplacement mais les trois changements ont déjà eu lieu. L'attaquant anglais sort de la pelouse, boitillant. Mais lorsque l'arbitre assistant annonça cinq minutes de temps additionnel, il se précipita pour retourner sur la pelouse afin d'aider ses coéquipiers à tenir. Plus rien ne changera et les 25.000 supporters d'Albion retourneront chez eux dégoûtés.
Ce match est l'un des pires qu'il m'ait été donné de voir de la part de United. Rarement on aura vu une telle médiocrité dans leur jeu et il est inconcevable que notre équipe continue de gagner et d'être en tête du championnat en jouant de la sorte. Ce serait une honte. L'absence d'ailier se fait clairement sentir, mais le mal est plus profond et SAF doit absolument trouver la solution. Seules satisfactions : le match de Rooney, d'abord. Sans être extraordinaire, il marque enfin ce but tant attendu et offre le but de la victoire. Son engagement est remarquable, terminant même la rencontre sur une jambe. Et puis, ce nouveau but de Chicharito, qui montre clairement un talent évident de finisseur déjà très précieux. A part ça, on est un peu gêné pour Gary Neville. Le fidèle serviteur de United a fait tellement pour ce club que ça fait mal de le voir à ce niveau. Il aurait peut-être fallu raccrocher cet été, Mr Neville, pour partir la tête haute...
Il s'agit donc de la seconde victoire à l'extérieur et, même si elle a un goût de nausée, il se pourrait bien que ce soit le genre de match dont on se souviendra en fin de saison. Le genre de match où vous gagnez tout en jouant comme des quilles. Le genre de match qui fait de vous un champion. Mais par pitié, plus jamais ça !
United : Kuszczak, Neville (Fabio), Ferdinand, Vidic, Evra, Fletcher, Carrick, Anderson, Obertan (Gibson), Rooney, Berbatov (Chicharito).
Pas utilisés : Amos, Evans, Bébé, Owen.
Hommes du match : Un but, un assist, cinq minutes héroïques et le seul joueur à montrer de l'envie, Wayne Ronney remporte le titre cette fois-ci. Il a beau nous avoir brisé le coeur, WR est toujours un pion essentiel dans la course aux honneurs.
Pour ce déplacement, Fergie alignait un 4-4-2 d'où Van der Sar et Rafael étaient absents. Respectivement remplacés par Kuszczak et Gary Neville. Fletcher faisait également son retour mais sur le flanc droit où Nani manque toujours à l'appel. Obertan était aligné à gauche et le milieu de terrain était composé de Carrick et Anderson. Gary Neville avait la lourde tâche de faire aussi bien que Rafael au poste d'arrière droit, et ce fut loin d'être le cas. Le vétéran anglais a été tout simplement catastrophique et n'a jamais été en mesure de contenir un Jerome Thomas très remuant sur son flanc. A contrario, les flancs des Reds étaient inexistants. Obertan a été dégueulasse et Fletcher, même s'il n'est pas un ailier, continue de décevoir.
Tout avait pourtant bien commencé puisque les Red Devils ont ouvert la marque dès la 3ème minute de jeu. Carrick joua rapidement un coup franc au centre du terrain, trouvant Berbatov qui décalait Obertan sur le côté gauche. Quelques grigris du français plus tard, Evra se présentait en retrait pour recevoir le ballon qu'il centra aussitôt vers le point de penalty où Wayne Rooney attendait bien sagement pour reprendre ce ballon de la tête, sans sauter, et faire mouche. 0-1 donc, et le but tant attendu de Wayne Rooney de plein jeu. Même si ce but est loin d'être le plus beau de sa carrière, il est très important puisqu'il s'agit du premier sur une action de jeu depuis mars dernier. Mais notre joie fut de courte durée car dès la 14ème minute, WBA rétablit l'égalité, et de quelle manière ! Sur un long ballon, Vidic gagnait son duel de la tête face à Odemwingie mais Morrison était à la retombée du ballon. Sans se poser de question, il décocha une magnifique reprise de l'extérieur du pied droit qui alla se nicher dans la lucarne de Kuszczak, qui fêtait sa première titularisation en championnat depuis un an. 1-1, et une leçon d'efficacité puisque chaque équipe comptait alors un tir cadré.
A la 26ème minute, un nouveau long ballon de WBA atterrit dans les pieds de Dorrans qui se retrouva nez à nez avec Kuszczak. C'est là que Neville s'illustra d'un tackle complètement raté qui déséquilibra l'attaquant. L'arbitre oubliait toutefois de siffler un penalty pourtant évident. Première mauvaise décision de Chris Foy et premier tournant de la rencontre. Le reste de cette première période ne sera que ballons perdus, avec la palme pour Obertan qui s'est mis tout seul dans la merde avec ce genre de performance. Pas sûr qu'on le revoit titulaire de sitôt. A part le but de Rooney, United n'a rien montré et peut s'estimer heureux de rentrer aux vestiaires à égalité, contrairement aux Baggies qui se sont créé plusieurs opportunités.
Après la pause, WBA se montrera à nouveau le plus entreprenant mais rien ne se passera jusqu'à l'heure de jeu, moment choisi par SAF pour effectuer deux changements; le très discret Berbatov laissant sa place à Javier Hernandez, accompagné de Darron Gibson, en lieu et place d'Obertan. Une minute plus tard, WBA obtiendra le penalty qui lui fut refusé plus tôt. Dorrans trouvait Thomas, dont les passements de jambe donnaient le tournis à Ferdinand qui accrocha le pied d'appui du déroutant ailier. Cette fois monsieur Foy était attentif et montra immédiatement le point de penalty. Mais ce n'était décidément pas le jour des hommes de Roberto di Matteo, Odemwingie manquant complètement sa frappe et entretient l'espoir d'un parfait hold-up. SAF utilisera son dernier changement à la 71ème minute, sortant le très gênant Neville pour faire entrer Fabio, la photocopie de Rafael. United va enfin réagir, timidement, mais réagir quand même et se verra à son tour refuser un penalty évident lorsque, suite à un corner joué court par Anderson, le centra de Fabio trouva le coude volontaire de Thomas. Nous sommes à la 73ème minute et on sent malgré tout que le miracle va avoir lieu. Carrick sonne la révolte d'un tir dévié en corner par Carson. Rooney le tira à gauche du but des Baggies et son centre trouva un Chicharito étrangement seul au petit rectangle. Le petit mexicain ne se faisait pas prier pour reprendre victorieusement cette offrande de la tête. 1-2 ! Ce Chicharito est incroyable, on ne l'avait plus vu depuis plusieurs rencontres et il parvient encore à être décisif immédiatement. Le nouveau Solskjaer est à OT...
La fin du match ne sera pas une promenade de santé et verra les Red Devils collecter trois cartons jaunes en un quart d'heure. United résiste tant bien que mal malgré l'admirable volonté des locaux. A la 89ème minute, Rooney reçoit un vilain coup et les signes ne sont pas bons, le soigneur demande un remplacement mais les trois changements ont déjà eu lieu. L'attaquant anglais sort de la pelouse, boitillant. Mais lorsque l'arbitre assistant annonça cinq minutes de temps additionnel, il se précipita pour retourner sur la pelouse afin d'aider ses coéquipiers à tenir. Plus rien ne changera et les 25.000 supporters d'Albion retourneront chez eux dégoûtés.
Ce match est l'un des pires qu'il m'ait été donné de voir de la part de United. Rarement on aura vu une telle médiocrité dans leur jeu et il est inconcevable que notre équipe continue de gagner et d'être en tête du championnat en jouant de la sorte. Ce serait une honte. L'absence d'ailier se fait clairement sentir, mais le mal est plus profond et SAF doit absolument trouver la solution. Seules satisfactions : le match de Rooney, d'abord. Sans être extraordinaire, il marque enfin ce but tant attendu et offre le but de la victoire. Son engagement est remarquable, terminant même la rencontre sur une jambe. Et puis, ce nouveau but de Chicharito, qui montre clairement un talent évident de finisseur déjà très précieux. A part ça, on est un peu gêné pour Gary Neville. Le fidèle serviteur de United a fait tellement pour ce club que ça fait mal de le voir à ce niveau. Il aurait peut-être fallu raccrocher cet été, Mr Neville, pour partir la tête haute...
Il s'agit donc de la seconde victoire à l'extérieur et, même si elle a un goût de nausée, il se pourrait bien que ce soit le genre de match dont on se souviendra en fin de saison. Le genre de match où vous gagnez tout en jouant comme des quilles. Le genre de match qui fait de vous un champion. Mais par pitié, plus jamais ça !
United : Kuszczak, Neville (Fabio), Ferdinand, Vidic, Evra, Fletcher, Carrick, Anderson, Obertan (Gibson), Rooney, Berbatov (Chicharito).
Pas utilisés : Amos, Evans, Bébé, Owen.
Hommes du match : Un but, un assist, cinq minutes héroïques et le seul joueur à montrer de l'envie, Wayne Ronney remporte le titre cette fois-ci. Il a beau nous avoir brisé le coeur, WR est toujours un pion essentiel dans la course aux honneurs.