Résumé : Poussé par Loki, Osborn lance son offensive sur Asgard avec toutes les forces dont il dispose, qui sont considérables, et surtout un Sentry dont la face sombre, Void, a pris le dessus…
Une chronique de Vance
New Avengers #62 : Peu avant le Siège d’Asgard, Hood est chargé par Osborn de se débarrasser des Nouveaux Vengeurs : on retrouve Spider-Man et Spider-Woman aux prises avec des sbires du chef de la pègre, avant l’intervention opportune de Fury. Bendis emballe tout ça assez prestement, mais les dessins de Stuart Immonen et Daniel Acuña ne se marient guère avec un récit confus qui ne représente que peu d’intérêt.
Fantastic Four #572 : Une conclusion un peu trop « gentille » à un arc imposant centré sur l’immense potentiel de Red Richards et qui pourtant a eu le don de m’agacer. En réorientant l’humanité de son personnage, Jonathan Hickman parvient à redresser la barre. Des histoires très « cosmiques » où les Richards de toutes les dimensions régentaient l’univers : ça finit par donner le tournis, au point que même Siège ne semble qu’une escarmouche.
Invincible Iron Man #21 : depuis longtemps ma série préférée du magazine (justement récompensée par l’Eisner Awards de la meilleure nouvelle série). C’est frais, dynamique, drôle et cruel. La longue fuite puis la lente agonie de Tony Stark ont montré le meilleur et le pire de ce personnage complexe, brillant et retors. On en est à présent à une tentative de « reboot » orchestrée d’outre-tombe : un peu déroutant, mais le duo Fraction/Larocca assurent toujours.
Captain America #603 : assez difficile de se passionner pour un récit se situant avant les événements de Siège. Le Faucon et Bucky (le nouveau Cap, en attendant qu’il repointe le bout de son nez – ce qu’il a déjà fait dans les autres récits) ont infiltré une bande d’activistes avec à leur tête un ancien avatar de… Captain America ! Un récit sombre et assez intense.
Une revue toujours très dense, menée presque sans fausse note par la série Iron Man, qui a bien su tirer partie des films. Mais le fait que deux des histoires ne se situent pas pendant le crossover Siège nuit à l’harmonie de l’ensemble.
Ma note : 3,5/5